The men is in the house

Hihaaaa ! voilà des nouvelles fraiches de Montréal !

San Francisco... Le bonheur !

Nos vacances à San Francisco se déroulent dans la joie et la bonne humeur ! Nous avons retrouvé notre ami qui nous a fait (et qui nous fait encore puisque ce soir nous ne dormons pas dehors !) l'immense honneur de nous accueillir pendant quasiment tout le mois de mai.
En plus d'avoir un toit pour dormir, nous avons une vue absolument génialissime du toit de Jonathan...
Admirez !
La ville est très particulière (il faut comprendre pleine de particularité !) et absolument magnifique. Il faut avoir une bonne santé pour grimper les pentes absolument démentes mais les points de vue qu'offre la ville sont tellement à couper le souffle que le jeu en vaut toujours la chandelle.

Contrairement à toute attente... La descente n'est pas plus facile !

La ville est super bien desservie en transports en commun. On trouve les fameux cab (les taxis), les bus de ville, le célèbre cable car et d'autres choses encore ! Mais Lauris et moi préféront utiliser nos jambes, c'est beaucoup plus satisfaisant !



Je vous disais... Incroyables les points de vue !

Encore une particularité à la ville de San Francisco, ils ont la rue la plus tortueuse du monde ! Ici vous ne le voyez pas clairement, mais sachez que le tournant dans lequel la voiture s'engage est suivi par 7 autres tournants exactement pareils ! Mieux vaut rentrer sobre chez soi...


En bons touristes on a été faire un tour sur le port Fisherman's Wharf de San Francisco, qui offre une vue splendide (oui, toujours, je sais, c'est fatiguant à la fin de voir que des belles choses) MAIS AUSSI une rencontre avec les lions de mer qui ont un peu la même tête que Blush sauf qu'ils nous croquent un morceau de doigt si on leur tend...


On a rencontré des pêcheurs de crabes et avec Lauris on se serait bien vu pêcher du crabe comme ça, tous les week-ends de notre vie...





La ville est truffée de parcs, des petits, des grands, des moyens... Une chose est sûre, ils sont tous plus beaux les uns que les autres, il y fait bon vivre quand on s'allonge dans l'herbe et les gens profitent à fond du cadre qu'ils ont.




Jonathan nous a aussi complètement émerveillés lorsqu'on est allés voir l'océan Pacifique. Il faisait beaucoup trop froid pour que je me baigne, mais Lauris, aventurier, s'est baigné ! L'eau était environ à 10 ° et j'ai cru comprendre que c'était une bonne moyenne ici !! Brrrrr....



Comme toujours, nous ne pouvions pas quitter la ville sans avoir arpenter 1 000 fois les allées du quartier chinois qui est vraiment très grand, complètement typique, complètement dément... On aime !


Elles sont mignonnes les petites poules hein ? Ici couic la poule... A la casserole !







J'ai trouvé des oeufs de cent ans pour mon papa ! ne me demandez pas ce que c'est, la réponse ne vous plairait pas !

Parmi les moments inoubliables, comment ne pas citer le concept de Napa Valley. C'est une route des vins. Au fur et à mesure que l'on roule, se dessinent d'immenses vignes. Une odeur de raisin flotte dans l'air et ça signifie qu'il est temps de s'arrêter pour... Visiter des caves à vins et... Goûter du vin et... Pique-niquer sur une herbe plus vraie que si elle était fausse et... Faire la sieste !







Aucun rapport avec le reste...


On a aussi eu la chance de visiter un musée de nuit ! Eh oui ! Ils sont formidables ces San Franciscains hein ??? Le concept est génial ! Le musée est ouvert une bonne partie de la soirée, c'est interdit aux moins de 21 ans (majorité pour boire de l'alcool en Amérique) et on se promène dans les allées un verre à la main ! On dit Youpi ! Ce musée avait bien d'autres choses mais surtout un aquarium à couper le souffle et il a été très dur de faire sortir Lauris !

ça c'est une crevette !



ça c'est un oursin !


ça c'est un poisson !


ça c'est une plante...


ça c'est une méduse ! Une méduse toute rose !

Me voilà aujourd'hui complètement détentrice du savoir maritime universel... Je vous quitte et part écrire un livre sur les crevettes assise sur le toit de Jonathan en admirant la vue de San Francisco !
Achetez mon livre !


Mmmmm des fruits secs et des M & M's... Normal quoi...



3 jours et 5 heures de bus...

Parce que la West Coast se mérite, il nous a fallu affronter l'inaffrontable, surmonter l'insurmontable. Autrement dit, il nous a fallu faire non-stop 3 jours et 5 heures de bus !
Notre trajet s'est déroulé en 4 étapes, car nous n'avons pas toujours eu le même bus, nous avions des correspondances à prendre ! Le premier bus démarre de la gare d'autobus de Montréal à 23h45. Nous allons voyager pendant de très longues heures ! C’est parti !

ETAPE 1 : MONTREAL-NEW YORK

Nous montons dans le bus qui nous mènera jusqu’à New York, mais avant la destination finale, petit arrêt à la station d’autobus si essentielle à notre joie de vivre : Albany !

Quel endroit accueillant quand même !

Finalement, la première nuit s’est bien déroulée pour Lauris comme pour moi, nous avons franchement bien dormis, le bus était impeccable (nous avions même internet) et le chauffeur conduisait vraiment sans à-coups.


ETAPE 2 : NEW YORK-SAINT LOUIS

Jeudi, nous voilà à NY city pour quelques heures. Nous partons pour Saint Louis à 8h30. Arrivés à New York à 7h40, on a eu le temps de prendre un café et un thé puis de monter dans le bus qui nous mènera vers Saint-Louis qui démarrait à 8h30. On a eu beaucoup de chance parce qu’on s’est mis à une place qui avait beaucoup d’espace et on a pu tendre nos jambes tranquillement pendant tout le trajet ! C’était super même si tous les passagers étaient complètement jaloux !!! La nuit s’est bien passée, enfin, comme on peut bien passer une nuit dans un bus. Nous arrivons à Saint-Louis à 23h et des brouettes, il nous faut attendre notre bus, qui démarre à 23h45.

La notion de "restaurant" prend un bon coup dans l'aile !


Question repas on s’en est bien sortis ! En guise de repas de midi, on a trouvé un petit chinois à emporter qui vendait des bonnes pâtes un peu trop grasses… Et le soir on a trouvé une salade super géniale qui nous a remonter le moral, on en a vraiment marre de manger gras…


ETAPE 3 : SAINT LOUIS-SALT LAKE CITY


Vendredi à 7h30 nous devons prendre le bus qui part de Saint Louis pour Denver. On y sera aux alentours de 23h10. A 23H45, on devra prendre le bus pour Salt Lake city.

Fini le rêve, on a un siège normal, sans espace excédant… Mais les sièges sont confortables, c’est déjà ça. Ce bus qui part de Saint Louis est très long, on ne le quittera que demain, vendredi, à 6h30 du matin ! 22h de ce bus ! Et la connexion avec l’autre ne nous laisse que peu de temps. Dans l’idéal, c’est celui dans lequel NOUS NE DEVONS PAS avoir trop de retard, sinon, nous louperons le suivant…

Mais les choses ne se passent pas vraiment comme on le voudrait parfois…

Retard n° 1 : Une panne ! Le bus est parti au moins 30 minutes en retard… Les gars de Greeyhound tournaient et retournaient autour du bus en parlant vite un anglais avec un accent incompréhensible, résultat des courses, on n’y a rien compris, tout ce qu’on a su c’est qu’on avait du retard.

Finalement, nous sommes partis, mais dans un second bus puisque le premier était plein. Nous avons fait la connaissance d’un monsieur totalement énorme qui sentait vraiment très mauvais et qui s’est appliqué à nous montrer tout ce qu’il trouvait de beau dans le paysage avec son gros doigt. Il nous a parlé plusieurs fois mais nous n’avons jamais rien compris, pas un seul mot… Avec Lauris on le regardait en souriant et en marmonnant « thanks »… Pitoyable… Remarque, ça me fait rire maintenant !

Retard n° 2 : Un malaise ! Pendant la nuit, un des passagers a eu un malaise et il a fallu que le bus se gare sur le bord de la route pour appeler les urgences. On a encore perdu au moins 25 minutes…

Retard n° 3 : Un changement de bus ! Arrivés à un des arrêts, nous avons tous dû descendre du bus pour ne refaire plus qu’un seul bus… Résultat des courses, on a débarqué à midi et on est remonté à 13h seulement. On a mangé une soupe chinoise à un peu plus d’1 $ (dingue) dans laquelle il suffit de rajouter de l’eau, et une petite salade à 2 $ ! Pour le coup on n’a pas fait péter la banque.

Retard n° 4 : Un vol ! Après moult arrêts dans des endroits complètement improbables, nous nous sommes retrouvés dans une petite épicerie foireuse, qui faisait office de station d’autobus Greyhound aux allures de brocante ! Sur les rayons, on a trouvé une bible avec un treillis militaire en guise de couverture ! Certains passagers descendaient ici et une dame n’a pas retrouvé sa valise dans la soute. Elle a fini par traiter la chauffeuse de voleuse, la chauffeuse s’est emballée… La police est arrivée… Encore 10 bonnes minutes de perdu !

Samedi, nous arrivons à Salt Lake City à 11h passé, on devait y être pour 10h et attendre 1 h mais à la place, à peine sortis du bus, un autre chauffeur nous a sauté dessus en criant « Salt Lake cityyyy ??? » Et on est montés aussi vite dans un autre bus qui nous attendait ! Celui d’après était 12 heures plus tard, on dit "thanks" au chauffeur qui nous a attendu !


ETAPE 4 : SALT LAKE CITY-SAN FRANCISCO

La dernière étape !!! Dingue ! Le trajet s’est bien passé, on est tombé sur des paysages à couper le souffle, le désert d’Arizona, des plaines à ne plus savoir qu’en faire… C’était vraiment chouette quand même…

En fait, c’était pas si dramatique que ça… C’est long parfois, mais c’est pas non plus insurmontable. Oui, ça fait mal aux fesses aussi, mais je crois vraiment que ça vaut le coup, et puis c’est pas non plus comme si on était parti en Bosnie-Herzégovine (parait qu’il existe plus ce pays) à dos de chameau avec 25 cl d’eau !

Moi j’aime ces trucs-là, je voudrais en vivre toute ma vie des années comme ça, des jours comme ça.


Nous sommes désormais dimanche, il est pile 1h45 (l’heure prévue) et nous y voila, nous avons prix un taxi en quittant la station d’autobus (7 $ + le tips) et Jon nous attendait !


Que les vacances commencent…

Et bien voilà, l'aventure à Montréal s'est terminée, aussi vite qu'elle avait commencée. On part en ayant l'impression de laisser derrière nous des gens qu'on aime déjà trop, des paysages devenus familiers, des habitudes bien installées dans nos vies quotidiennes. On se dit qu'on n'a pas tout visité, qu'il nous manque quelques lieux insolites à aller voir, mais qu'on n'a plus le temps et vient le temps des interrogations "Avons-nous bien fait de partir si vite ? Et s'il fallait passer encore une année ici histoire de continuer à couler des jours tranquilles ? Et si San Francisco n'était rien comparée à notre tendre Montréal ?

Mais nous l'avions planifié, nous en étions très heureux et nous nous devions de respecter ce qu'on s'était promis, ce dont on avait à peine osé rêver avant notre départ. Notre road-trip en Amérique, nos retrouvailles avec Jonathan, nous les voulions plus que tout, c'est juste qu'aujourd'hui, à l'heure du départ, on ne sait plus vraiment ce qu'on veut...

Mais partir, ça se mérite, il faut tout mettre dans les valises, jeter tout ce qui est en trop, ou du moins qui n'est pas essentiel au point de le porter jusqu'en France dans des valises complètement improbables...

La veille de notre départ, nous avons voulu marquer le coup, mais pas trop ! On voulait être en forme pour le lendemain, jour des valises. Alors nous avons invité Elsa (si on n'invite pas les gens de sa famille... Alors qui on va invité hein ?), Lisa (c'était juste pour avoir une déesse parmi nous, histoire de se sentir privilégiés) et Léa (qui s'est invitée d'elle-même après que son avion ait refusé de décoller suite à l'explosion d'un volcan au nom complètement imprononçable) !!!


Réunis en petit comité, un pack de bière et les restes du frigo histoire de pas gâcher, on s'est assis autour d'un monopoly, on a bu et on a rit... On a passé une soirée de départ parfaite entourée des gens qu'on aime. Nous avons instauré des règles particulières : chaque fois que quelqu'un achetait une maison ou un terrain, il avait le droit (que dis-je... L'immense privilège) de choisir quelque chose de l'appart'. Il y avait du choix : de la nourriture, des produits pour le corps, quelques trucs improbables...



On se rappellera longtemps de la fougue avec laquelle Lisa est allé chercher le nutella, de Léa qui râle sur Lisa en lui expliquant qu'elle, elle préférait la pâte à brownies plutôt que les cookies au son d'avoine et d'Elsa qui a tenté pendant toute la partie d'échanger tout ce qu'elle pouvait pour récupérer le thé, tombé en camp adverse...

Puis est venu le temps de se coucher, 2h, pas trop tard, de faire un calin à Lisa et de lui dire qu'elle me manquera beaucoup beaucoup. Quand on est une patate, ça manque un topinambour...

Le lendemain matin, debouts ni trop tôt ni trop tard, il était temps de boucler les valises ! Problème n°1 : nous sommes venus avec des valises qui ne suffisent plus désormais. Problème n° 2 : Hors de question d'acheter des valises à un prix excessif... Nous sommes donc partis vers un petit magasin complètement pourri qui vend des valises encore plus pourries et nous avons marchandés jsuqu'à partir avec 2 énormes valises pour 65 $ les 2 ! Espérons qu'elles tiennent le coup jusqu'à Avignon !



Entre temps, un petit détour vers un resto de baggel que nous n'avions jamais testé et on reprend la course contre la montre. Il faut trier, jeter, nettoyer, entasser, donner, aspirer... Bref, beaucoup trop pour 3 pauvres cousins !!!

Mais on a fini par y arriver, un peu tard et un peu de façon foireuse mais enfin, c'est bien le résultat qui compte non ??? Entre-temps on a eu droit à notre grande perplexité quand on a vu la maniabilité sans faille des valises à 15 pesos, notre désarroi devant une poignée qui s'est cassée dès le 1er esaclier, notre joie devant le nombre de valises à porter... Bref, on a quand même bien rigolé hein Cousine ???


Quand on a compris que l'option prendre le métro pour aller chez Elsa poser les valises était une option complètement absurde et irréalisable (sauf si on avait été au moins le double avec que des valises de qualité et sans être fatigués et en étant en avance d'au moins 2 heures), on a appelé un taxi ! Après avoir attendu un taxi qui ne venait pas, Elsa a rappelé et la dame lui a répondu "oui, on n'avait pas de voiture pour vous alors on a laissé tombé..." Ah oui, logique... C'est mieux quand on le sait mais bon... On a donc appelé un autre taxi qui est venu (on devrait peut-être le remercier rien que pour ça "merci Monsieur de bien vouloir faire votre travail") et qui nous a déposé chez Elsa.

Après avoir bien foutu notre bordel chez Elsa, nous avons pris une dernière douche (la seule et unique pour jusqu'à dans 3 jours et une dizaine d'heure) et on a filé vers la station d'autobus.

On a attendu, attendu puis on a bien été obligés de dire au revoir à Elsa et puis on est monté dans le bus...


Mais le bus, c'est une autre histoire... Une très très longue histoire !