The men is in the house

Hihaaaa ! voilà des nouvelles fraiches de Montréal !

Un départ mouvementé !

Et bien voilà, l'aventure à Montréal s'est terminée, aussi vite qu'elle avait commencée. On part en ayant l'impression de laisser derrière nous des gens qu'on aime déjà trop, des paysages devenus familiers, des habitudes bien installées dans nos vies quotidiennes. On se dit qu'on n'a pas tout visité, qu'il nous manque quelques lieux insolites à aller voir, mais qu'on n'a plus le temps et vient le temps des interrogations "Avons-nous bien fait de partir si vite ? Et s'il fallait passer encore une année ici histoire de continuer à couler des jours tranquilles ? Et si San Francisco n'était rien comparée à notre tendre Montréal ?

Mais nous l'avions planifié, nous en étions très heureux et nous nous devions de respecter ce qu'on s'était promis, ce dont on avait à peine osé rêver avant notre départ. Notre road-trip en Amérique, nos retrouvailles avec Jonathan, nous les voulions plus que tout, c'est juste qu'aujourd'hui, à l'heure du départ, on ne sait plus vraiment ce qu'on veut...

Mais partir, ça se mérite, il faut tout mettre dans les valises, jeter tout ce qui est en trop, ou du moins qui n'est pas essentiel au point de le porter jusqu'en France dans des valises complètement improbables...

La veille de notre départ, nous avons voulu marquer le coup, mais pas trop ! On voulait être en forme pour le lendemain, jour des valises. Alors nous avons invité Elsa (si on n'invite pas les gens de sa famille... Alors qui on va invité hein ?), Lisa (c'était juste pour avoir une déesse parmi nous, histoire de se sentir privilégiés) et Léa (qui s'est invitée d'elle-même après que son avion ait refusé de décoller suite à l'explosion d'un volcan au nom complètement imprononçable) !!!


Réunis en petit comité, un pack de bière et les restes du frigo histoire de pas gâcher, on s'est assis autour d'un monopoly, on a bu et on a rit... On a passé une soirée de départ parfaite entourée des gens qu'on aime. Nous avons instauré des règles particulières : chaque fois que quelqu'un achetait une maison ou un terrain, il avait le droit (que dis-je... L'immense privilège) de choisir quelque chose de l'appart'. Il y avait du choix : de la nourriture, des produits pour le corps, quelques trucs improbables...



On se rappellera longtemps de la fougue avec laquelle Lisa est allé chercher le nutella, de Léa qui râle sur Lisa en lui expliquant qu'elle, elle préférait la pâte à brownies plutôt que les cookies au son d'avoine et d'Elsa qui a tenté pendant toute la partie d'échanger tout ce qu'elle pouvait pour récupérer le thé, tombé en camp adverse...

Puis est venu le temps de se coucher, 2h, pas trop tard, de faire un calin à Lisa et de lui dire qu'elle me manquera beaucoup beaucoup. Quand on est une patate, ça manque un topinambour...

Le lendemain matin, debouts ni trop tôt ni trop tard, il était temps de boucler les valises ! Problème n°1 : nous sommes venus avec des valises qui ne suffisent plus désormais. Problème n° 2 : Hors de question d'acheter des valises à un prix excessif... Nous sommes donc partis vers un petit magasin complètement pourri qui vend des valises encore plus pourries et nous avons marchandés jsuqu'à partir avec 2 énormes valises pour 65 $ les 2 ! Espérons qu'elles tiennent le coup jusqu'à Avignon !



Entre temps, un petit détour vers un resto de baggel que nous n'avions jamais testé et on reprend la course contre la montre. Il faut trier, jeter, nettoyer, entasser, donner, aspirer... Bref, beaucoup trop pour 3 pauvres cousins !!!

Mais on a fini par y arriver, un peu tard et un peu de façon foireuse mais enfin, c'est bien le résultat qui compte non ??? Entre-temps on a eu droit à notre grande perplexité quand on a vu la maniabilité sans faille des valises à 15 pesos, notre désarroi devant une poignée qui s'est cassée dès le 1er esaclier, notre joie devant le nombre de valises à porter... Bref, on a quand même bien rigolé hein Cousine ???


Quand on a compris que l'option prendre le métro pour aller chez Elsa poser les valises était une option complètement absurde et irréalisable (sauf si on avait été au moins le double avec que des valises de qualité et sans être fatigués et en étant en avance d'au moins 2 heures), on a appelé un taxi ! Après avoir attendu un taxi qui ne venait pas, Elsa a rappelé et la dame lui a répondu "oui, on n'avait pas de voiture pour vous alors on a laissé tombé..." Ah oui, logique... C'est mieux quand on le sait mais bon... On a donc appelé un autre taxi qui est venu (on devrait peut-être le remercier rien que pour ça "merci Monsieur de bien vouloir faire votre travail") et qui nous a déposé chez Elsa.

Après avoir bien foutu notre bordel chez Elsa, nous avons pris une dernière douche (la seule et unique pour jusqu'à dans 3 jours et une dizaine d'heure) et on a filé vers la station d'autobus.

On a attendu, attendu puis on a bien été obligés de dire au revoir à Elsa et puis on est monté dans le bus...


Mais le bus, c'est une autre histoire... Une très très longue histoire !


2 commentaires:

Odette a dit…

Alors que dire d'autre que vive les vacances et Buon viaggio ?
Niente.
Bisous à +

28 avril 2010 à 13:27  
Anonyme a dit…

Lauris...pitié pour ta sœur... si par bonheur tu étais là pour mes 40 ans, comme cadeau, j'aimerais que tu ressemble a celui qui partais pour Montréal en aout 2009! (lunettes, cheveux!); quoi que...Coco...les cheveux... allé, vous pourrez bien faire ça pour moi; moi qui cri à qui veut l'entendre que vous êtes les instruit, les plus intelligent, et surtout les plus beaux, j'aurais l'air maline devant ce qui ne vous connaissent pas...
Allé, pas besoin de vous dire que je plaisante, vous le savez (quoi que...) je vous embrasse très fort mes chevelus préférés et à très vite.
-babeth-

28 avril 2010 à 13:39  

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