The men is in the house

Hihaaaa ! voilà des nouvelles fraiches de Montréal !

Des nouvelles de Montréal !

Bonjour à tous !

L'arrivée des filles à la maison et des fêtes de fin d'année a eu raison de ma motivation quant à mon récit de nos aventures au pays des caribous et des castors attaqueurs de poteaux électriques (cf : le blog d'Emilie !!!).
Sachez que je me rattraperais, en vous comptant nos aventures, dès que le temps des fêtes cessera et laissera sa place à notre routine si chère.
Ce petit message est simplement destinée à ma famille chérie. Je vous aime de tout mon amour ici malgré le froid qui s'installe un peu plus chaque jour. Comme vous le savez tous, le jour de l'an nous permettra de voir Time Square (une seconde fois !) de plus près. Nous partons demain, le 26 décembre, au soir (23h15 exactement pour les petits curieux) pour Boston et ne reviendrons que le 1er janvier en fin d'après-midi. Nous devenons donc officiellement injoignables de demain soir jusqu'au 2 janvier.
Que personne ne s'inquiète pour nous, je vous rapelle que nous ne partons pas en Bosnie ou au Mozambique... Les Etats-Unis sont peuplés de personnes civilisées et qui ne sont pas toutes armées jusqu'aux dents ! Tout se passera donc très bien et nous allons profiter à fond de ces moments en compagnie de la rebelle Elsa, la douce Emilie et la fougueuse Marion !
On vous embrasse bien fort et je suis assez pressée de vous raconter tout ce qui nous arrive.
Good evening.

Les mois se suivent mais ne se ressemblent pas !

Bonjour à tous,

Je reprends ma plume ou (plutôt mes doigts) pour vous compter la suite de nos aventures. Quand nous avons trouvé l'appartement que nous occupons aujourd'hui, j'ai immédiatement appelé le numéro indiqué sur l'annonce et je suis tombée sur une dame qui m'a très vite orienté vers l'essentiel "vous voulez vue sur le parc ou ben non vue sur l'immeuble d'en face ou ben non vue sur le parking ?" Après avoir compris que la tournue "ou ben non" était le synonyme de "sinon", j'ai demandé quelle était la plus jolie vue (quand on est à 6 000 km de son futur appart' difficile de choisir la vue...). Elle m'a répondu "les gens choisissent la vue sur le parc". Ni une ni deux, j'ai regardé Lauris qui a approuvé cette idée et j'ai répondu "c'est bon, on prend vue sur le parc". Quand j'y pense c'était assez surréaliste... On a quand même loué un apaprtement par téléphone, on a choisi la vue par téléphone, on a payé le premier loyer (875 $) par téléphone... Sachez qu'on s'est longtemps demandé si on ne venait pas de se faire arnaquer en grandes pompes...

Mais non, aujourd'hui nous somme dans notre appartement avec vue sur le parc et nous ne regrettons pas notre choix ! Quelle vue ! Voilà que nous entamons notre 4ème mois et la vue au fil des mois a beaucoup changé ! Je vous laisse admirer, les images parlent d'elles-mêmes...




Regardez ces belles feuilles vertes flotter dans le vent... Emouvant, j'en pleurerais presque maintenant en voyant toute cette verdure. A notre arrivée, nous étions sous le choc, dès que le thermomètre dépassait les 15 ° tous les montréalais sortaient s'allonger dans l'herbe en tee-shirt... Parfois-même en maillot de bain... Je vous avoues qu'on les a un peu pris pour des fous. On a voulu faire pareil mais j'avais froid moi en tee-shirt... Aujourd'hui, avec du recul, je me dis que si j'ai la chance de regouter à la douceur d'une bonne quinzaine de degrès, je cours en maillot de bain dehors !



Puis est venu le temps du changement de couleur. Il faut que je vous dise qu'ici le changement de couleur c'est une institution... Que dis-je... une fierté ! je me demande même parfois pourquoi ils n'en parlent pas dans la Constitution du Canada ! Je me suis beaucoup moquée, au grand désespoir de Lauris qui ne cessait de me répéter que c'était quand même "vachement beau" et qu'en France "on n'a pas toutes ces couleurs sur les arbres" ! A bien y réfléchir il n'a peut-être pas tort. Mais de là à faire une météo sur le changement de couleur ! Oui, oui, vous avez bien compris. Une gentille dame à la télé nous explique en long en large et en travers où en est le changement de couleur dans les différentes régions du Canada... C'est très drôle et tellement instructif... "Ah bon, à Québec ils en sont au stade les feuilles sont rouges alors que nous on en est au stade les feuilles sont bientôt rouges... Ben dis donc..." Ceci dit j'ai quand même pris quelques photos et immortaliser l'incontournable changement de couleurs parce que j'aurai eu l'impression de passer à côté de quelque chose... On en parle tout les jours à la télé quand même !




Puis, le changement de couleur a cessé et les feuilles sont tombées. Quelques-unes ont résistés mais elles ont toutes déposées les armes aujourd'hui. Les feuilles mortes ont tapissé le sol, parfois totalement recouvert. Dans mâ tête, je les entends encore crépiter sous mes pieds. Ici, c'est important les feuilles qui tombent, on laisse l'été derrière soi et on regarde avec envie la neige qui va bientôt "s'en venir". De façon plus générale, les québécois ont l'habitude de profiter de chaque saison, de chaque instant. Ils parleraient des heures de leur belle région et de ses paysages enchantés par le... par le... Par le changement de couleur pardis ! Pour nous c'est l'aventure qui arrive, on s'imagine sous la neige, on a du mal à l'imaginer parfois. On se dit qu'on est content de pouvoir ENFIN vivre le célèbre hiver québécois.



Et puis un jour, sans crier garde, il arrive cet hiver québécois. Les températures descendent et atteignent un maximum en dessous de 0°. La première tempête fais son entrée et tombe du ciel comme une bénédiction. Tous sont à leur porte, à regarder tomber la neige comme s'ils l'avaient trop attendue. Ils savent pourtant qu'elle tombe chaque année, mais ils l'attendent chaque année avec la meme impatience. On en parle à la télé, on regarde tous les matins dans le journal pour savoir quand la neige va ENFIN tomber. La voici, elle pointe le bout de son nez froid pour nous offrir une vue impensable, quasiment féérique, presqu'en noir et blanc. Le matin en se levant, quelques flocons timides tombaient doucement du ciel et en début de soirée c'est un peu plus de 25 cm qui sont déjà tombés... On sort pour fêter ça, appareil photo à la main. les enfants ont sortis les luges, les parents sont contents et ont le bout du nez tout rouge mais le sourire au lèvres, toujours.

Ici, l'hiver est une saison très attendue. Tous ici savent faire du patin à glace, du ski. Tous aiment la neige (sauf quelques réfractaires) et nous les premiers. Cette saison était devant nous hier et s'offre à nous aujourd'hui. malgrès le froid, nous avons bien l'intention d'en profiter au max.

Pour ce qui est de la vue du balcon, j'ai bien peur qu'elle ne change pas les 4 prochains mois...

Le mois de décembre... On aime !

En direct de Starbuck assise dans mon gros fauteuil un Mocaccino à la main, je vous écris ces quelques mots...

La vie ici est décidemment très douce, l'approche des fêtes et notre présence dans le pays des bienheureux n'y est certainement pas pour rien ! Si les québécois (puis-je réduire au Montréalais... Je ne crois pas...) sont d'ordinaires calmes, patients, bonne pâte et assez cool, c'est encore pire, euh non MIEUX à l'approche des fêtes.

Des fois on se croit dans un conte de fées... A la télé on nous serine de nous aimer, en début de partiel les profs nous rappellent à quel point il n'y a que la famille qui compte et combien il faut l'aimer (si si mes amis étudiants j'ai entendu texto de ma prof de constit' "travailler c'est bien sympa mais vous devez avant tout profiter de la vie et passer du bon temps"), dans la rue les gens portent fièrement (oui FIEREMENT) leurs bonnets de père noël, les vendeurs des magasins te demandent si tu vas bien (euh, non en fait ça c'est tout le temps !) et comble du comble il y à 32 (32 !!!!!) cases dans le calendrier de l'avent... Mon coeur chavire, celui de ma mère en ferait de même, car parlons peu parlons bien : ça fait 7 chocolats en plus !!! Eh oui, chez eux le calendrier décompte jusqu'au 1er janvier !

Bref, nous sommes bercés dans un trop plein d'amour qui finira peut-être bien par faire vomir l'Homme que j'aime (oui, je met à H majuscule parce que mon mec c'est pas n'importe qui, mon mec c'est le seul à faire battre mon coeur aussi fort et à faire aussi bien à manger accessoirement, quoiqu'il pourrait faire un concours avec mon père et là... je serais bien incapable de les départager...). Quant à moi, loin de me dégouter, cet amour ambiant me conforte dans ma bonne humeur habituelle pour la plus grande joie d'Elsa pour qui les fêtes de fin d'année représentent une joie éternelle... Bon, je dois quand même rétablir la vérité pour les gens qui ne cotoient pas la cousine.
Elsa est mon contraire, Elsa ne veut pas mettre l'étoile au bout du sapin, Elsa trouve que les chants de noël sont dramatiquement cucu, Elsa refuse les marchés de noël SURTOUT s'il faut marcher avec un lampion... Bref, ne dites surtout pas à Elsa à quel point je suis tout ce qu'elle déteste... Malheureusement elle s'en rend compte petit à petit, je risque de me retrouver seule sous le gui le jour du réveillon quand je voudrais lui faire un gros bisou ! Non, Non Elsa, ca va calmes-toi, il n'y aura pas de gui... Reste avec nous, je ne te l'infligerais pas ! D'ailleurs rassures-toi, je ne l'ai jamais vraiment fait cette tradition !

En tant que capitale officielle des fêtes à la bisounours, tout un arcenal est déployé dès le 1er décembre. Un calendrier de l'avent géant, les enfants heureux comme jamais avec leurs luges, les parents toujours de bonne humeur, les écharpes géantes qui entourent les arbres des avenues enneigées, les marches de noël suivies d'un feu d'artifices sur fond de musique québécoise... (allez écouter sur youtube promenade en traineau de Ginette Reno !!! Après vous aurez la chanson dans la tête "lalalalalala j'ai le coeur amoureux et le bout du nez froid... lalalalalalalalala") typique de chez typique tout ça !




Bref, voilà un peu les images de la marche de noël qui avait lieu début décembre. Ah ! Accessoirement nous étions 3 ... Oui parce que Tata Lisa (c'est tata parce qu'elle a gardé Blush quand on était à Québec et que Blush l'a totalement validée) est aussi fanatique que moi question joie de vivre. Voilà la réponse à l'interrogation qui naitra sur vos visages quand vous verrez les photos... Mais qui est donc cette jolie blonde. Et oui, Lisa est blonde, Lisa est belle, beaucoup trop pour une seule fille... Figurez-vous qu'en plus elle est intelligente... C'est peut être bien une sorcière à bien y réfléchir, une femme ne peut crédiblement pas entasser toutes ces qualités...





Comme je vous le disais aussi, la neige aide à ma bonne humeur ambiante, et pas que la mienne. Depuis déjà quelques jours Blush est sur des ressorts dès qu'elle pose une patte dehors... Et Lauris aime faire des boules de neige pour me les lancer dessus... Très mauvaise habitude qu'on se le dise... Ici la neige, ils connaissent et voilà ce qu'on voit passer quasiment tous les jours pour déneiger les routes ! Ils rigolent pas... D'ailleurs faut faire gaffe, ya eu 3 morts l'année dernière, renversés par des deneigeuses... Je comprenais pas bien comment ils avaient pu mourrir mais quand j'ai enfin vu une machine de déneigement passer... J'ai compris... C'est ENOOOORME !




Blush est hystérique dès la sortie de l'immeuble, le problème principal pour elle étant de traverser le plus vite possible la route qui la sépare du MERVEILLEUX parc enneigé dans lequel personne ne marche parce que personne n'a envie d'avoir de la neige jusqu'aux genoux... Qu'à cela ne tienne, Blush étraine les longues étendues de neige, qu'il y ait quelqu'un au bout de la laisse ou pas... C'est un problème, et j'ai déjà posé les fesses par terre en essayant de retenir cet espèce de petit tonneau à quatre roues motrices. On sait désormais ce qu'il faut qu'on fasse d'elle.... Il faut mettre nos petites fesses sur une luge, choper la laisse et lui dire "oh regarde l'enfant là-bas au loin qui à l'air de kiffer la neige" et c'est partiiiiiiii !





Là c'est notre future patinoire. C'est le lac qui a gelé. C'est l'une des plus grandes patinoires de Montréal.. De bons moments nous y attendent... Et de mauvais pour moi... Je n'ai pas vraiment le sens de l'équilibre ! Enfin, pour ça aussi vous aurez des photos, ya bien une âme cruelle qui va me prendre quand je serai par terre, pendant que des enfants de 4 ans vont me dépasser en faisant un triple loots piqué...






Ah j'ai failli oublier le MAGNIFIQUE sapin qui décore l'entrée de notre immeuble. Les concierges ont mis 3 semaines à réparer la fuite qu'il y avait dans notre salle de bain mais ils étaient pas en retard pour le sapin !! Ah les priorités québécoises...






On vous aime, on va passer les fêtes de noël seuls, une fois n'est pas coutume mais on vous promet qu'on est heureux, et je ne mens pas... Une fois n'est pas coutume !

"Qu'est-ce qui vous manque le plus au Canada ?"

Voilà une question qu'on nous a souvent posé...Euh, qu'on nous pose encore d'ailleurs ! Du coup je me suis dit mais pourquoi pas faire une belle grande réponse pour que plus personne ne nous la pose !!! Non, ce n'est pas pour ça, c'est juste parce que j'avais envie de vous écrire, à vous tous qui me lisez !

Finalement, je la comprend cette question. Avant de partir, Lauris et moi avons rencontré une nana qui revenait justement d'un échange à Montréal. La première question qu'on lui a posé était celle-là ! Elle a un peu bloqué puis finalement elle a été plus ou moins capable de nous répondre... On s'est dit avec Lauris "Ben quand même c'est pas compliqué comme question... et puis y'a un sacré choix dans les réponses !"

Et maintenant que c'est à notre tour de répondre, on se retrouve comme des ronds de flanc (quelle drole d'expression... on peut facilement concurrencer les expressions québécoises finalement !) à pas savoir quoi répondre... Mais pourquoi la réponse est-elle aussi difficile à trouver ?

Parce que quand on part, on cherche des choses nouvelles... Du coup, au début forcément rien ne parait manquer. Du moins rien ne manque à un tel point que l'on en oublierai l'aventure qui se dessine devant nous. Les premières minutes, les premières heures de toute façon, on est bien trop absorbés par le stress, les papiers, la fatigue... Tout se bouscule et rien ne manque si ce n'est de la patience...

Les premières semaines, les premiers mois, là ça devient dur... Et tout ce qui nous manque commence à faire sa place dans nos petits esprits un peu solitaires... Et oui, c'est là qu'on est faibles. Ce pays n'est pas encore le notre, on se sent seuls, perdus, pas à notre place. Enfin, je parle plutôt pour moi là, parce que Lauris n'a pas vraiment eu de moment de faiblesse. Je crois que c'est à ce moment précis que l'on sait ce (et ceux) qui nous manque.

On serait même capables de faire des énumérations interminables de ce qui nous manque. En commençant par les amis, la famille, notre petite routine. Et puis le fromage et les oliviers du sud, le bon vin, le soleil sur nos visages. Sans compter... Tiens c'est drôle... Maintenant que cette période est passée je ne vois rien d'autre à ajouter dans mon énumération...

Bref, en partant on savait qu'on laissait derrière nous de nombreuses choses. Il faut trouver le courage de dire au revoir à sa famille, à ses amis. Leurs dire qu'on les aime et espérer que les amis soient toujours les mêmes quand on reviendra, alors que nous... Nous on sera forcément différent. Espérer aussi que trop de malheureuses expériences ne les touchera pas parce que nous ne serons pas là pour les serrer dans nos bras et leur dire qu'on les aime et combien ils sont formidables...

Si des choses nous manquent, c'est un manque qui sera comblé un jour ou l'autre. Nous ne vivons pas ici définitivement et vivre sans bon fromage et bon vin une année... c'est gérable ! Nos amis resterons nos amis et s'ils ont changés, c'est bien, parce qu'ils ont leurs vies et que de toute façon, s'ils ont eu une place dans nos coeurs depuis toutes ces années, c'est pas un petit changement de caractère ou de situation qui va nous faire arrêter de les aimer.

Et si des choses nous manquent encore et encore, elles sont petit à petit remplacées par de nouvelles choses... La cousine est une véritable amie et fais aussi partie de la famille... Elle a un sacré rôle hein ? le fromage est remplacé par les sushis pas chers et si bons, le vin est remplacé par les bières à si bas prix. La routine devient d'innombrables sorties dans les bars branchés de Montréal accompagnée de mon amoureux, qui ne m'aurait jamais accompagnée en France ! L'odeur des oliviers et de la guarrigue s'est faite discrète ici... elle doit être sous la neige...

Enfin... Tout ça pour vous dire qu'ici, même si on est en manque de la France parfois, on se rend bien compte qu'en partant on sera en manque de Montréal... Qui sait si nous ne serons pas en manque, dans quelques années, d'une autre contrée lointaine !

On vous aime... des bisous à tous ! Pas de photos... Ca ne marche pas...

Il a neigé, il neige et il neigera encore !!!

Coucou !



Un petit billet pour mettre quelques photos de la première chute de neige. Enfin, techniquement c'est la deuxième parce qu'il a déjà neigé le 22 octobre mais pas assez pour que le sol soit blanc. Ce fut chose faite lundi !! On est bien sûr sortis avec le chien et l'appareil photo pour immortaliser tout ça !





Notre premier bonhomme de neige !! C'est Lauris qui l'a fait tout seul avec ses mains bénies des Dieux ! C'est pas flagrant mais il est tout petit... C'est un adorable tout petit bonhomme de neige...





Une photo juste pour Marion !!! J'attends ton arrivée avec impatience ! Et quand tu viendra j'espère bien qu'il va neiger à plus en pouvoir rien que pour toi !


Et un gros bisou collectif pour tout le monde en direct du banc qui est dans le parc en face de chez nous !
























Quelques heures plus tard, la neige avait fondue. Le lendemain, plus aucune trace de neige... Mais c'est un avant-goût de ce qui nous attend. C'est le début d'une longue période de froid. On l'attend avec impatience !
Ici tout va toujours très bien, on vous aime !

Salut à tous !!!

Voici un article que je voulais absolument écrire ! Voilà 3 mois déjà que nous séjournons sur le sol Montréalais. Mais avant d'avoir, Lauris et moi, cet inestimable privilège, il nous a fallu monter un dossier en béton. Enfin, le terme béton est peut-être un peu exagéré parce que ceux qui ont suivi ce fameux montage se rappelent très certainement que nous avons fait pas mal d'erreurs... Qu'à cela ne tienne, nous avons été acceptés !
L'une des tâches les plus difficiles que nous avons eu à vivre avant de partir pour notre futur "chez nous" a finalement été d'annoncer la "bonne" nouvelle aux grands-parents de Lauris qui ont évidemment été très heureux pour nous mais qui ont aussi compris qu'ils ne verraient pas leur petit-fils pendant une très longue année. Quelques semaines plus tard nous avons appris par son grand-père qu'une des cousines de Lauris (du côté de son grand-père) partait également en année d'échange à Montréal. Sacrée coïncidence quand même !

Aussitôt dit aussitôt intégré dans nos petites têtes et dans nos esprit malins... Téléphone portable en main, nous avons très vite contacté cette mystérieuse cousine ! Après tout, nous aurons déjà une connaissance dans ce pays qui nous paraissait encore si lointain...

Plusieurs coups de téléphone et quelques mois plus tard, nous voilà aujourd'hui, littéralement et régulièrement scotchés à celle que tout le monde connait comme "la cousine" ! On ne la connaissait pas, c'est une erreur que nous avons aujourd"hui réparée. Non seulement on la connait mais on l'aime franchement de tout notre coeur (dixit Lauris "Elsa c'est trop ma cousine quoi, laisse tomber !")... Bien sûr, vous tous ne la connaissez pas (sauf si ses parents viennent se perdre sur ce petit mot à la gloire de leur progéniture) et je voulais vous dresser un petit portrait de "la cousine".

Si vous vous demandez pourquoi on la kiffe, vous ne vous le demanderez plus à la fin de ce billet, vous ferez comme nous : vous l'aimerez fort !!!

Elsa, c'est ton moment de gloire ! Tu vas enfin être reconnue à ta juste valeur !

Elsa a de beaux cheveux et elle fait ce qu'elle veut (avec ses cheveux...)


Oui, Elsa a un système capillaire à faire palir d'envie n'importe quelle nana... Elsa tient peut-être son inconditionnel sens de l'humour de ses cheveux... Qui sait ! Peu importe, sa chevelure ondule au gré du vent et elle sait le bien fou que ça fait à nous, pauvres filles aux cheveux "plate", de voir ce spectacle... C'est beau, c'est magique... Serait-ce le secret du shampoing quotidien...

Pfff... Elle est trop indépendante grâce à ses cheveux Elsa !


Elsa aime communier avec la nature (surtout pour dormir dessus !)


Comme elle est très forte à l'école Elsa, elle a vite compris qu'il faut aimer la nature, que la nature est belle et confortable ... Du coup, elle a décidé de l'aimer la nature, de la chérir et... de dormir dessus ! C'est pour ça aussi qu'on l'aime la cousine. Parce qu'elle sait écouter son corps, elle se repose quand c'est nécessaire. Elsa a une couleur de peau qui se marie formidablement bien avec la couleur de l'herbe... Merde, mais elle va faire comment cet hiver me direz-vous, quand la couleur de l'herbe ne se verra plus ??? Ben c'est pas grave du tout, parce qu'elle mettra ses boucles d'oreille en perle, ce qui fait que son visage sera illuminé... Elle resplendira dans les paysages enneigés...

Pfff, elle est trop naturelle Elsa...
Elsa est une rebelle (les quartiers chauds de Harlem c'est trop son quartier général tsé...)


Et oui, pendant que nous, quand on voit un morceau de mur on reste debout comme des gens "plates" et franchement sans inspiration, ben Elsa, elle, elle s'appuie nonchalemment sur le mur. Mais du coup, elle a trop la classe la cousine. Faut pas l'emmerder toute façon sinon elle enlève sa casquette et là... sa chevelure fait le reste (ben oui, sa chevelure c'est trop sa force, je l'ai déjà dit tsé). Alors, nous, on se sent protégés avec la cousine, on n'a peur de rien... C'est pour cacher sa sublime chevelure qu'elle met une casquette, sinon les gens l'arrêteraient sans arrêt pour lui demander comment elle fait, c'est chiant à force d'être une rebelle qui fait rêver tout le monde. D'accord, c'est un modèle, mais les modèle aussi ont leur vie privée...

Pffff, elle est trop trop déglingos Elsa tsé...

Elsa illumine les photos de type "paysage"


Quand vous avez vu cette photo, vous avez du vous dire "whaouuuuuu a qui appartient cette adorable tête ?" Ben oui, c'est ce que j'essayais de vous expliquer. Dès qu'il y a Elsa sur la photo, ben elle efface le paysage. Finalement c'est frustrant tsé parce que du coup les paysages sont plates si elle est pas là, mais si elle est là, les paysages deviennent du second plan... C'est chiant, je sais plus quoi faire du coup...

Pffff, elle est trop top en premier plan Elsa...

Elsa kiffe le violet, donc elle me kiffe quand je suis en violet (sinon elle me kiffe quand même en fait je crois, bon un peu moins c'est évident, mais elle me kiffe quand meme donc ca va c'est cool !)


Bon, je m'aime et je m'adore, c'est plus un secret pour personne. Donc forcément que les gens qui m'aiment, ben je peux que les aimer. C'est synonyme de bon goût. Je NE PEUX PAS renier les gens qui ont bon goût, ce serait me renier moi-même... Et je peux pas puisque je m'aime... C'est comme ça tsé, c'est trop un cercle vicieux en fait, moi je peux rien faire contre tout ça...

Pfffff, elle a trop bon goût Elsa....
Elsa fait son lit, quoiqu'il arrive (et même si personne fout rien autour d'elle)

C'est quand même dingue la force d'esprit qu'elle a Elsa, autour d'elle, rien, le néant... Aucune réflexion, aucune action et pourtant elle, elle fonce, elle gravit les échellons (de son lit superposé tsé) et elle trace. Personne ne peut la suivre. Disons qu'on est des êtres humains, c'est pas donné à tout le monde d'avoir ces capacités physiques exceptionnelles, d'avoir cette force de caractère... mais je suis pas jalouse, je l'observe, c'est mon modèle, j'apprendrais avec le temps...

Pfffff, elle est trop dans l'action Elsa...


Elsa boit de l'eau avec un air coquin !


Vous voyez, même avec un simple verre d'eau, elle arrive à vous faire chavirer la cousine. Elle vous regarde et PAF, vous êtes sous le charme... En réflechissant, je crois pas qu'on ait décidé de l'aimer Elsa, on etait trop obligé de la surkiffer, on n'a pas eu le choix... C'est ça avec elle, on peut pas rivaliser, elle nous bat dans tous les domaines...

Pffffff, elle a trop un air malicieux Elsa...


Elsa aime prendre des photos kitsch de Lauris et moi !

ça, c'est une constante. On l'a souvent entendue cette phrase "vas-y mettez-vous là je vous prend en photo". Ca nous a fait rire parce qu'on n'aime pas les photos kitsch (Coralie et Lauris sur le plateau Mont-royal, Coralie et Lauris à l'entrée de la ville de Québec, Coralie et Lauris devant une motte de neige...) au début on lui a pas dit, mais maintenant elle le sait... Et elle continue... C'est la force de caractère ça, j'en suis sûre...

Pfff, grâce à Elsa, j'ai pleins de photos de nous 2...


Elsa est de très bonne compagnie dans le bus !

Elsa elle a trop de conversation, elle est drôle... J'aime prendre le bus avec Elsa... Mais des fois je me sens seule. Parce que Elsa dort... Elsa tente peut-être de ressembler à son cousin... Mais tu sais cousine (oui c'est ma cousine à moi aussi ! C'est comme ça, c'est elle qui me l'a dit et comme c'est mon modèle sa parole est vraie, sa parole est bénie...) il va te falloir un sacré boulot pour arriver au niveau de Lauris. Lauris, c'est même plus qu'il dort beaucoup, c'est qu'on peut s'estimer chanceux quand il est réveillé ! Je vais maintenant croiser les doigts pour qu'il loupe ce passage quand il lira mon billet, sinon, il risquerait de me fracasser... Enfin, le temps qu'il se lève, je serais déjà loin !

Pffff, elle est trop trop mignonne quand elle dort Elsa...


Elsa a du servir de modèle pour nos tabourets tellement il est parfait pour elle !




Je sais pas si ça le fait qu'avec le tabouret, mais on a trop l'impression que les meubles se sentent vraiment utiles quand Elsa s'en sert. Là, on sent bien qu'elle habite littéralement la pièce. Elle l'illumine (oui, même sans ses boucles d'oreilles en perle !)




Pfffff, elle est trop utile Elsa...

Elsa sait lire une carte (et surtout celle de Montréal) !

Déjà, sans Elsa on n'aurait pas beaucoup de potes... C'est elle nos potes, elle vaut pour plusieurs tellement elle est chouette ! Et en plus, c'est toujours Elsa qui nous propose des bons plans... Et, comme si elle était pas assez bonne pour nous, elle nous y emmène et elle s'occupe de savoir quel bus de nuit va nous ramener chez nous... Elsa elle est trop impeccable, elle pense trop aux autres et elle est trop formidable pour ça !

Pffff, elle a vraiment le sens de l'orientation Elsa...

Elsa, elle a été beaucoup trop approuvée par Emilie !


On pourrait être les seuls à l'aimer Elsa... Et bien non... Forcément, on n'est pas les seuls à avoir remarqué ses qualités à outrance... Faut pas rêver tsé, c'est comme dans une fête, c'est la vodka qui se finit en premier tsé...











Alors voilà, Elsa elle est partout où on est et, encore plus vrai, on est partout où elle va ! Elle a pas que ça Elsa. Elle se résume pas à quelques mots. C'est une nana gentille, intelligente, qui a ses idées et qui les défends. Elle s'occupe de nous, elle nous laisse nous engueuler (bon, elle se moque aussi mais enfin, personne n'est parfait). Elle est drôle et elle sait ce qu'elle veut dans la vie. Elle sort beaucoup et elle travaille quand même ses cours. Si elle avait pas fait partie de la famille de Lauris, ben on lui aurait p't'être même proposé de devenir une cousine officielle tsé...
On l'aime la cousine ! On la kiffe. Et on a vu sa maman, ben sachez qu'on la kiffe aussi !!! Sa maman a été adorable, nous a même offert un cadeau, s'est intéressée à nous, elle a aimé nous parler, savoir ce qu'on était, ce qu'on voulait, ce qu'on faisait...
C'est bien d'avoir une famille !

New York !

Comme beaucoup d'entre vous le savent déjà, nous avons profité de la présence de Mireille pour découvrir New York ! Je me dis alors, zut ! C'est super important ! Il faut faire un billet là-dessus ! les gens seront heureux et épanouis après avoir lu ce billet...
Bon, avant d'aller se la péter à Time Square, il faut y arriver à NY... Nous avons donc pris le bus à 23h45 (ce qui veut dire que nous étions à la gare des bus vers 22h45 après s'être tapé le bus de ville et le métro, ah non, pas le bus de ville... On l'a loupé celui-là !) sans savoir que nous poserions le pied à NY vers 9h30 le lendemain (remarque, ça ne fait que 2h de retard sur l'heure prévue, rien d'alarmant, surtout pour la compagnie Greyhound...). Bref, nous voilà tous les 3 heureux et épanouis (un peu comme vous à la fin du billet) assis confortablement dans le bus qui nous mène vers la gloire... Euh, non je m'enflamme, juste vers NY et c'est déjà pas si mal !
Bon, en fait je crois qu'il n'y a que moi d'heureux et épanouie à ce moment précis. Mireille est crevée et Lauris... est lui-même, il ne peut donc pas être totalement heureux et épanoui... Ca serait contre-nature ! M'en fout, je suis comme ça moi, une nana qui s'épanouie seule !!!
Bref, nous ne le savions pas encore mais nous allions etre réveillés à maintes reprises... Ben oui, parce que vous, comme nous d'ailleurs, pensez certainement que l'avantage de faire les trajets de nuit c'est de dormir... Bien sûr que non malheureux ! Le car s'arrête à la détaxe. Il est temps pour les pauvres humains que nous sommes de laisser place à nos vices. Que les fumeurs et les alcooliques se lèvent, il est temps d'acheter les clopes et l'alcool détaxés !!! Cette étape réalisée, le car repart, pour bien peu de temps car le jour comme la nuit il faut bien passer à l'immigration !!!

Voici l'étape immigration pour ceux que ça intéresse de passer la frontière américaine (en toute légalité j'ai pas testé le saut par-dessus le fil barbelé...) ! Après avoir été à l'arrêt dans le bus pendant plus d'une heure, nous avons été priés de sortir du bus avec notre passeport et de l'argent (la corruption ça vous dit quelque chose ? Bon, ben c'est pas ça !). On s'est mis en file indienne, ou en rang d'oignons (je vous laisse choisir votre expression préférée car je suis une fille épanouie qui veut que tout le monde aime mon histoire) pour attendre (le canada a rapatrié cette habitude chez elle pour ceux qui suivent nos aventures depuis le début...). On est passé un par un devant un agent de l'immigration qui ne parle qu'anglais, j'insisterai même sur "américain" plutôt parce que la langue anglaise est un peu machouillée par les agents...

Il nous faut alors répondre par oui ou par non (si tant est qu'on est compris la question) le plus vite possible parce que le gentil monsieur enchaine les questions... C'est à se demander s'il écoute la réponse. Pas de doutes... Il écoute la réponse. Si on se trompe on a le droit à un "Yes ?" interrogateur du gentil monsieur qui ne l'est plus vraiment (gentil...). Alors bien sûr, il est temps de se raviser et de dire "No, No...". Ouf, l'interrogatoire peut continuer. Mais quelles sont donc les questions que l'on peut nous poser ??? Des questions banales, simples : "Entrez-vous sur le territoire américain pour vous attaquer au président", "avez-vous commis des crimes de guerre ou êtes-vous liés de quelque manière que ce soit aux crimes de guerre nazis commis sur le territoire allemand", "comptez-vous rester frauduleusement sur le territoire américain"... Bref, mis à part barrer le passage à ceux qui ne comprennent pas l'anglais, je ne pense pas que quelqu'un ait déjà répondu yes à une de leur question foireuse.

Une fois qu'on a persuadé l'agent que nous n'étions pas là pour détourner le bus et se faire péter sur la statue de la liberté, on a le droit de payer 6 $ US pour un visa d'entrée sur le territoire valable 3 mois (youpi, on ne paiera pas pour y revenir le jour de l'an !). Bon, comme cette étape a quand même duré au minimum 2 heures (ben oui, on n'est pas que 3 dans le bus et certains sont des quiches en anglais...), on est fatigué, on en a marre et on rentre dans le bus en espérant plus qu'une chose... Que le chauffeur éteigne la lumière pour qu'on puisse ENFIN dormir...

Mais c'est sans compter la malice de la douane made in america qui n'a pas forcément confiance au travail précédemment fait à l'immigration (bon ils n'ont peut-être pas véritablement tort). Il faut alors rallumer toutes les lumières du bus pour laisser entrer un douanier qui vérifie que nous avons tous bien notre visa. Et c'est reparti, on éteint les lumières et on se rendort...

Oui, on se rendort, mais pour pas longtemps... Il est l'heure de s'arrêter à Albany pour que le bus fasse le plein d'essence. Mais allez savoir pourquoi (remarque peut-être que vous le savez...) il faut que nous descendions tous du bus pour attendre dans un endroit un peu glauque que le bus aille plus loin se réapprovisionner. Et là on voit tous le bus s'éloigner avec toutes nos affaires dedans... Et on se dit... Faites que le bus revienne et que ça ne soit pas un vol monté de toute pièce... Le bus est plein d'essence, on repart, on éteind les lumières et on se rendort... ou pas parce qu'on commence à en avoir un peu marre de se faire réveiller tous les quarts d'heure.

Mais ce qui devait arriver arriva : Les lumières se rallument parce que nous sommes arrivés... Arrivés... Sur le sol américain, à NY... Et là on sent une petite émotion, on se dit "bon ça y est... allons voir ce que tout le monde veut tant voir..."

Avant d'aller faire les malins, on se reconcentre, avons-nous bien dormi ?... NON, savons-nous où nous sommes ? NON, que voulons-nous faire et où se trouve ce que nous voulons faire ? Pfffffff, sais pas... Bon, c'est la merde... Il faut réfléchir et on sort l'arme secrète : LAURIS. Le Lauris est ma botte secrète, le Lauris réfléchit en toute situation. Le Lauris ne stresse pas, ne boit pas d'alcool (le matin, précisons parce que sinon mon affirmation est fausse... TOTALEMENT FAUSSE), ne fume pas et a les idées claires. Le Lauris est fiable, il sait lire une carte, déjouer les plans machiavéliques des douaniers ou du chauffeur qui tente de se barrer avec nos affaires... Le Lauris est un outil indispensable dans la découverte d'une ville comme NY, et c'est moi qui l'ai !!! Précisons tout de même que je suis la bouche de Lauris ici-bas parce que le Lauris n'est pas véritablement mis à jour en ce qui concerne la langue anglaise... Je ne le suis pas trop non plus mais enfin... j'essaie...

Nous savons où nous sommes, nous avons quémandé un plan à un type dans le métro et nous savons où nous voulons aller (manger quelque part un petit déjeuner et essayer de toutes nos forces de ne pas s'endormir dans ledit restaurant)... C'est parti !

A peine sortis du métro, on en prend plein la gueule... Time Square est là, devant nous, autour de nous... C'est indescriptible, le bruit, les odeurs, les lumières, la grandeur des bâtiments, le monde, les flics, les taxis... Tout y est... Nous sommes à New York, aucun doute n'est possible. Même en mettant toutes les photos je n'arriverai pas à vous faire vivre ce qu'on ressent quand on est là, planté comme un abruti de touriste avec la tête levé... C'est ce "trop tout" qui fait de la ville sa célébrité. Et des enseignes nous font sourire !

Oui, nous sommes bien à New York, la ville des "yellow cab" (bon allez, c'est taxi jaune en anglais, vous n'avez pas passé le test d'anglais à l'immigration alors vous débutez, je vous offre la traduction !). Certains studios de production sont ouvert et on regarde les tournages en cours... C'est New York quoi !

Bon, je vous épargne la tartine sur le MoMA... qui est un fabuleux musée d'art moderne. De très jolies choses sont tout de même exposées et on ne pouvait pas faire l'impasse sur sa visite. A peine sortis du musée, New York est toujours là, toujours la même... Les pompiers qui passent à toute allure, toute sirène hurlante... Des vendeurs de hot-dogs ambulants aux cheminées foireuses qui dégagent une odeur nauséabonde dans toute la ville...

Il se fait tard et Time square nous offre une nouvelle sensation forte. Time square est éclairée de milles feux. Il fait nuit, mais pas lorsqu'on est au centre de toute cette énergie grandissante. C'est dingue. C'est encore plus impressionnant la nuit... On reste un peu scotchés mais on rentrera vite se coucher parce qu'on vient d'enchainer une journée complète à Montréal suivie d'une nuit agitée dans un bus et une journée non moins complète dans les rues de NY.

Le lendemain on continue vaillemment notre visite de ces lieux "tellement tout". On découvre Manhattan du ferry, une vue imprenable sur ces gratte-ciels qui portent définitivement bien leurs noms à la brume du petit jour. Dieu que ces immeubles sont hauts... C'est peut^^etre bien les nuages qui sont bas...

La voilà, elle se dresse sur sa petite île, fièrement posée sur son piédestal... La statue de la Liberté ! Bon, elle est plus petite que je croyais, la flamme est aussi bien plus discrète que ce que je ne l'imaginais mais peu importe ! Nous ne la verrons pas de l'intérieur car on apprend avec tristesse (on s'est pas non plus roulés par terre mais enfin, moi j'en étais presque arrivé à ce stade...) que pour la visiter, il aurait fallu qu'on réserve nos billets au moins 2 jours avant le départ... C'est foireux comme plan. On ne regrette pas grand chose parce qu'en fait depuis le 11 septembre, seul le piédestal accueille les gens qui ont eu la bienveillance de réserver leur billet. La statue en elle-même n'est plus accesible.

Après avoir vu cette célèbre statue, New York nous rappelle à l'ordre, des spectacles ambulants sont disséminés un peu partout dans la ville et nous ne pouvons nous empêcher de nous arrêter... Pour une fois dans ce week-end, prenons le temps de regarder.

Après quelques pièces données à ces gens définitivement doués en danse, la folle course dans NY reprend de plus belles et nous photographions au hasard de la route quelques paysages "typiques" comme dirait Lauris.

Parmis nos grandes découvertes figure le bretzel (appelé Pretzel ici d'ailleurs...). D'abord réticente, j'ai fini par y gouter puisque c'était ça ou un hot dogs et que des hots dogs j'en avais déjà mangé 2... Mais contre toute attente ce bretzel était digne de mon palmarès culinaire (en première position : le maggi dans tous les plats et en seconde position les pâtes pas cuites, pâtes à crêpe comprise) et j'en ai redemandé !!! J'ai donc tenté d'imposé mon ami le bretzel sur les photos de Lauris mais j'ai eu droit à un "bouge de là" assez énergique... J'ai donc fini mon bretzel en sachant que vous ne le verriez plus jamais... Triste vie qu'est la mienne !

Oui, vous me voyez en bas à droite, brandissant fièrement mon bretzel... Bref, sachez que nous avions gardé le musée le plus intéressant pour le dernier jour afin de le faire en long en large et en travers... Et il s'est avéré que ce musée... Etait fermé le lundi... Je précise que ça n'était marqué dans aucun guide... N'accusons donc pas ouvertement et qui plus est, gratuitement, celle qui a tenté d'organiser les visite comme elle le pouvait...

Puisque le Metropolitan Museum of Art est "closed" nous pourrons monter au sommet de l'Empire state building, chose à laquelle nous avions renoncés par manque de temps... Ben oui, on a une journée devant nous maintenant !

Après s'être extasiés sur la vue imprenable de New York (20 $ pour monter dans l'ascenseur... Les vues imprenables, ça a un prix ici) nous sommes allés à Macy's, le plus grand magasin du monde (Si je vous dit, c'est le plus grand magasin du monde et c'est écrit sur la pancarte !) qui mérite sa renommée... Emilie, Marion, quand vous viendrez, on vous y laissera des heures... Tant pis pour les cartes bleues... On a joué les américains en savourant un Mocaccino dans un starbucks tout en écrivant quelques cartes postales.

Yo, spéciale dédicace à ma petite soeur chérie qui adorera lire le nom de cet illustre créateur...

Ah oui, avais-je oublié de vous montrer les jolies voitures des policiers ici ? C'est tellement drôle !!! Ils en imposent là-dedans... aucun doute !

Mais 3 jours ça passe très vite et nous voilà déjà obligés de rentrer retrouver notre bien-aimée Montréal. Nous quittons Time square et ses publicités absolument hallucinantes pour aller passeer une bonne nuit dans le bus qui nous mènera vers notre chez nous.

A peine arrivés à Montréal, nous retrouvons ces rues qui nous paraissaient immenses il y a quelques mois seulement. Aujourd'hui elles nous semblent familières, elles ont un goût de "chez nous". Cette ville que l'on pensait américanisée nous apparait aujourd'hui comme une petite France où il fait bon vivre. Se pourrait-il que l'on se soit attachés à cette ville sans s'en rendre compte...

On vous aime et partout dans le monde on pense à vous... Laurent, toi mon ami le meilleur, peu importe où je serais, ce ne sera chez moi qu'à une distance raisonnable de toi.

Bisous !