Voilà une question qu'on nous a souvent posé...Euh, qu'on nous pose encore d'ailleurs ! Du coup je me suis dit mais pourquoi pas faire une belle grande réponse pour que plus personne ne nous la pose !!! Non, ce n'est pas pour ça, c'est juste parce que j'avais envie de vous écrire, à vous tous qui me lisez !
Finalement, je la comprend cette question. Avant de partir, Lauris et moi avons rencontré une nana qui revenait justement d'un échange à Montréal. La première question qu'on lui a posé était celle-là ! Elle a un peu bloqué puis finalement elle a été plus ou moins capable de nous répondre... On s'est dit avec Lauris "Ben quand même c'est pas compliqué comme question... et puis y'a un sacré choix dans les réponses !"
Et maintenant que c'est à notre tour de répondre, on se retrouve comme des ronds de flanc (quelle drole d'expression... on peut facilement concurrencer les expressions québécoises finalement !) à pas savoir quoi répondre... Mais pourquoi la réponse est-elle aussi difficile à trouver ?
Parce que quand on part, on cherche des choses nouvelles... Du coup, au début forcément rien ne parait manquer. Du moins rien ne manque à un tel point que l'on en oublierai l'aventure qui se dessine devant nous. Les premières minutes, les premières heures de toute façon, on est bien trop absorbés par le stress, les papiers, la fatigue... Tout se bouscule et rien ne manque si ce n'est de la patience...
Les premières semaines, les premiers mois, là ça devient dur... Et tout ce qui nous manque commence à faire sa place dans nos petits esprits un peu solitaires... Et oui, c'est là qu'on est faibles. Ce pays n'est pas encore le notre, on se sent seuls, perdus, pas à notre place. Enfin, je parle plutôt pour moi là, parce que Lauris n'a pas vraiment eu de moment de faiblesse. Je crois que c'est à ce moment précis que l'on sait ce (et ceux) qui nous manque.
On serait même capables de faire des énumérations interminables de ce qui nous manque. En commençant par les amis, la famille, notre petite routine. Et puis le fromage et les oliviers du sud, le bon vin, le soleil sur nos visages. Sans compter... Tiens c'est drôle... Maintenant que cette période est passée je ne vois rien d'autre à ajouter dans mon énumération...
Bref, en partant on savait qu'on laissait derrière nous de nombreuses choses. Il faut trouver le courage de dire au revoir à sa famille, à ses amis. Leurs dire qu'on les aime et espérer que les amis soient toujours les mêmes quand on reviendra, alors que nous... Nous on sera forcément différent. Espérer aussi que trop de malheureuses expériences ne les touchera pas parce que nous ne serons pas là pour les serrer dans nos bras et leur dire qu'on les aime et combien ils sont formidables...
Si des choses nous manquent, c'est un manque qui sera comblé un jour ou l'autre. Nous ne vivons pas ici définitivement et vivre sans bon fromage et bon vin une année... c'est gérable ! Nos amis resterons nos amis et s'ils ont changés, c'est bien, parce qu'ils ont leurs vies et que de toute façon, s'ils ont eu une place dans nos coeurs depuis toutes ces années, c'est pas un petit changement de caractère ou de situation qui va nous faire arrêter de les aimer.
Et si des choses nous manquent encore et encore, elles sont petit à petit remplacées par de nouvelles choses... La cousine est une véritable amie et fais aussi partie de la famille... Elle a un sacré rôle hein ? le fromage est remplacé par les sushis pas chers et si bons, le vin est remplacé par les bières à si bas prix. La routine devient d'innombrables sorties dans les bars branchés de Montréal accompagnée de mon amoureux, qui ne m'aurait jamais accompagnée en France ! L'odeur des oliviers et de la guarrigue s'est faite discrète ici... elle doit être sous la neige...
Enfin... Tout ça pour vous dire qu'ici, même si on est en manque de la France parfois, on se rend bien compte qu'en partant on sera en manque de Montréal... Qui sait si nous ne serons pas en manque, dans quelques années, d'une autre contrée lointaine !
On vous aime... des bisous à tous ! Pas de photos... Ca ne marche pas...
3 commentaires:
Coucou
11 décembre 2009 à 07:41Moi je suis sure que le Canada vous manqueras, quand vous aurais passés quelque jours a l université française.Vous regreterais (malgrés le plaisir d apprendre).le "cool" de l université de Moréal.Bisous a vous 3 on vous aime forttttttttttt
vous nous manquez tellement... (sniff)c'est si dur sans vous...(sniff, sniff...)mais on se console avec un bon ptit toast de foie gras et ptit verre de tavel pour palier le manque.VIVE LA FRANCE!!!
11 décembre 2009 à 13:56désolée, j'ai oublié de signer mon commentaire a la coco(c.a.d: cucul), mais je le redit haut et fort : VIVE LA FRANCE!!! et surtout LE SUD!!!et vive le soleil, la bouffe,le vin,le fromage, etc...mais j'ai hâte de partager tout ça avec vous, je vous aime(aussi fort que le camenbert qui pu!)-babeth-
12 décembre 2009 à 09:15Enregistrer un commentaire