The men is in the house

Hihaaaa ! voilà des nouvelles fraiches de Montréal !

L'urgence à Montréal : Test 1

Et là vous vous demandez ce que peut bien signifier ce titre...


Sachez donc que l'urgence se traduit en France par les urgences. Les urgences étant la partie de l'hôpital où l'on va quand on ne peux plus faire autrement ! Il me faut donc absolument vous rassurez (non pas que je vous vois forcément inquiets mais enfin, je me dois de préserver votre santé eventuellement fragile) en vous disant que je vais bien et que vous n'avez pas à vous soucier de ce détail jsuqu'à la fin de mon récit, qui se veut explicite et tellement authentique !

déjà, je dois vous rappeler que je ne recule devant rien pour vous faire vivre l'aventure Québec de l'intérieur. Dans mes billets, je me noies dans les détails, je teste, j'apprends et j'enseigne... Bref, je suis prête à tout. Oui, on sait que le système de soin en France est exceptionnel, fabuleux, merveilleux, peu coûteux, incroyable, hallucinant, dingue... (Odette : tous ces synonymes sont mon hommage à ton adorable commentaire). Mais finalement qu'est-ce qu'on en sait vraiment ? Qui est allé tester les soins de santé dans une autre contrée ??


Fière résidente de Montréal (résidente temporaire mais résidente quand même), je me suis dit " Vis-le de l'intérieur et tu pourras répandre la parole sainte aux 4 coins du monde... ou juste aux 4 coins de la famille...". Prétextant donc un mal de ventre soudain (pour ajouter une émotion à la palette de mes écrits, sachez tout de même que le mal de ventre était bien réel, bien persistant et surtout bien douloureux) et après 48h de souffrances... Je décide d'écouter Lauris (une fois n'est pas coutume : les hommes ont peut-être parfois raison) et de "visiter" (terme québécois, vous en apprendrez des choses dans ce billet...) un médecin.


La clinique la plus près est située assez près de chez moi, on me conseille de m'y pointer tôt, ce que je fais. Je n'ai toutefois pas échappé à la file d'attente de 3h au moins. Je me retrouve face à un médecin tout à fait normal (presque trop, j'aurai dû me méfier !) qui commence par des banalités puis me pose un bon nombre de questions. Je passe sur la table d'examen, il me palpe, me questionne encore, réflechit puis me dit d'un air posé "parfait, je pense que c'est une appendicite, prenez ce papier et allez aux urgences tout de suite"... Parfait, parfait... Ca dépend pour qui !!


Ah oui... Je vais peut-être faire un petit détour par la maison pour en avertir mon cher et tendre... Me voilà partie pour rentrer à la maison où je me dis que Lauris doit attendre, anxieux, la réponse que m'a donné le docteur sur mes douleurs insistantes. Perdu... il dormait ! Mais enfin, il attend quand même la réponse... Qui ne lui plait pas du tout... On mange rapidement puis on se dit que mauvaise blague ou vérité, il vaut mieux aller faire un tour aux urgences (à l'urgence : une maitresse m'a dit que la répétition était l'une des meilleurs méthodes d'apprentissage) histoire de vérifier tout ça.


Arrivés peu de temps plus tard, on remarque que l'urgence (la répétition je vous disais...) est en travaux (ce qui expliquera l'état assez pourri du bâtiment dans lequel on est entré) et on emprunte de nombreux couloirs et ascenseurs avant d'arriver au but. Il faut prendre un numéro pour se faire "évaluer" (ne cherchez pas de traduction : se faire évaluer c'est vraiment pour se faire évaluer) afin que l'infirmière sache si le patient est pas du tout sur le point de mourir, quasiment sur le point de mourir ou déjà mort... Bref, un petit classement pas bien méchant. Je lui explique alors mon histoire après un légendaire "assoyez-vous !"


Ah !!! Je ne vous l'ai pas racontée d'ailleurs !!! Et bien en partant du supermarché Maxi (où Laeti et Alex se sont régalés à prendre en photo les emballages absolument énoooOOrmes de nourriture) on s'est mis à courir frénétiquement pour ne pas louper le bus que nous voyions au loin. Et là... C'est le drame, je m'arrête de courir parce que le bas de mon ventre me fait beaucoup trop mal. Je ne dis rien et monte dans le bus mais la douleur est trop intense, je ne peux plus m'asseoir et je finirai dans le lit, mi-assise mi-debout pendant que tout le monde range les courses. Le lendemain la douleur était moins intense mais toujours là, le surlendemain, elle était encore là, plus vicieuse, mais bien présente. C'est là qu'interviendra la parole raisonnée de mon adorable conjoint "il faut aller voir le docteur, c'est pas une suggestion, c'est un ordre"...


L'infirmière me dit que je dois ensuite aller m'inscrire au bureau des inscriptions (d'une logique implaquable) et qu'on m'appellera ensuite par mon nom. La jeune fille de l'inscription se perd dans les questions et fini par me demander avec aplomb "votre numéro de téléphone avant le mariage ?" Mmmmmm... Il fallait comprendre mon nom de famille avant le mariage et je me suis tapé un gros fou rire avec Lauris. Pendant que je réponds aux questions, je regarde discrètement les tarifs pratiqués pour ceux qui ne sont pas résidents. Précisons que je suis résidente et heureusement, parce que j'aurais endetté les 5 générations futures pour une consultation. Pour exemple apprenez donc qu'une chirurgie d'une journée coûte environ 4 600 $...


On me tend un flacon et on m'explique gentiment que je vais devoir faire pipi dedans puis attendre les résultats qui seront là dans une petite demi-heure. Je traduis dans ma tête que ça va durer au moins 1h30 (et j'étais encore un peu loin de la vérité). Après une attente interminable, j'entends mon nom dans l'un des hauts-parleurs et on se lève à la hâte vers la salle qui nous est annoncée. Mais l'attente se poursuit et on commence à trouver ça long jusqu'à ce qu'une infirmière ouvre délicatement la porte et nous dise avec un naturel déconcertant "le médecin aura un peu de retard parce qu'il est retenu par un patient en train de mourir"... Ah oui... Bon, ben on va dire OK...


Dr Chouchou (on l'a surnommé comme ça parce que c'était un russe qui parlait avec la bouche en cul de poule façon chouchou de Gad Elmaleh) vient simplement me dire que mes analyses d'urine sont normales et qu'on va passer à l'étape suivante : la prise de sang. Déjà beaucoup moins drôle que l'épreuve où on doit faire pipi dans un petit bocal je fais la femme forte et je ferme le poing. Bien sûr, il a fallu que l'infirmière me rate "tu ne fais pas mal à Coralie au moins" dixit Dr Chouchou à l'infirmière pas dégourdie...


Nous revoilà partis dans la salle d'attente pour... attendre (ok... toujours d'une logique implaquable !). Des ambulanciers passent jusqu'à ce que l'un d'eux s'arrête, zappe les chaines de télé (ah oui, il y avait une télé !) jusqu'à trouver la chaine qui diffuse le match de Hockey sur glace qui oppose Montréal à je ne sais plus trop qui (c'est je ne sais plus trop qui qui a gagné d'ailleurs !). Et là... en grand professionnel, il a chopé une chaise et s'est calé jusqu'à ce que l'autre équipe gagne. A ce moment-là, il a dû considérer que sa pause était terminée et qu'il pouvait retourner travailler... Ah le rendement québécois.


Après avoir attendu quelques heures de plus, mon nom retentit une seconde fois et l'on m'annonce, encore une fois, que tout va bien et qu'on passe à l'étape suivante : l'examen gynécologique. Moi pas peur, moi aventurière, je continue cette journée dans les bureaux de l'urgence et me retrouve à moitié nue devant Dr Chouchou.


L'examen terminé, Dr Chouchou m'explique qu'il pense que c'est probablement un kyste qui a éclaté dans l'ovaire, rien de grave, c'est juste douloureux. Mais il veut confirmer son diagnostic et propose des échographies, l'une pelvienne et l'autre abdominale.


C'est à cet instant qu'ils ont dû se dire que c'était trop pour une seule femme, et m'ont priée de rentrer chez moi pour revenir le lendemain 9h précise à jeun (sinon ça aurait été moins drôle... logique !). Nous sommes donc sortis, assez fatigués, vers 20h et la fin de journée s'est déroulée calmement (et sans nourriture à partir de minuit !).


Levés aux aurores le lendemain matin, on arrive à l'heure et même en avance à l'urgence (oserais-je encore parler de répétition...) où l'on nous dit "assoyez-vous, le médecin n'arrive pas avant 10h30"... Bon, du coup l'étape de la veille où on nous a fait jurer, cracher par terre, qu'on arriverait à 9h apparait comme beaucoup moins logique... Bref, comme on a subit un véritable entrainement question attente, on s'assois et on patiente.


Le médecin arrive vers 11h et je suis la première (bien sûr, la première à avoir cru un seul instant qu'un médecin québecois allait commencer à 9h pétantes un dimanche). L'échographie est faite et on me demande de retourner attendre les résultats.


Après de longues, très longues heures d'attente, Dr Pakistan (chouchou était certainement parti se coucher après avoir été appelé sur un patient "en train de mourir" et s'être occupé de mes analyses d'urine) vient me dire qu'une fois de plus, tout va bien, que c'est peut-être l'appendicite mais qu'on ne peut pas en être sûrs.


Totalement apeurés par les plaintes des patients en responsabilité de l'hôpital, hors de question pour eux de m'opérer s'ils n'en sont pas sûrs, m'expliquent-ils. Je repars donc avec un RDV chez un gastro-entérologue pour mercredi 3 février, où, parait-il, on saura vraiment que c'est l'appendicite si j'ai encore mal...


Bref, vous aurez compris que mon interminable récit touche à sa fin puisque mercredi n'est pas encore passé et que finalement, après 2 jours assise dans une chaise aux urgences et des examens à n'en plus finir, je ne sais toujours pas si je vais avoir droit à la visite d'une salle d'opération ou pas !!!


Je vous laisse sur ce suspens insoutenable !!!

Vacances : Etapes 3 et 4





Après Boston, le temps est venu pour Lauris, Elsa et moi de reposer les pieds sur le sol New-Yorkais tant idolé par les adoratrices de Sex and the city (dont je ne fais pas partie, mais que je n'oublie pas puisqu'Emilie fait partie de ce groupuscule quasi fanatique). Ces quelques jours ont pourtant été très différents des premiers jours que nous avions pu y passer, quelques semaines plus tôt...









Tout a commencé dans la gare d'autobus de Boston. Nous devions prendre le bus à 2h du matin et, en personnes adultes dotés d'un indéniable sens des responsabilités et d'une intelligence hors norme (5 personnes intelligentes = une personne VACHEMENT intelligente... Logique), nous sommes arrivés à l'avance. Bien à l'avance. Mais enfin, la réussite de nos vacances passe aussi par le fait d'avoir son bus en temps et en heure !



Et c'est bien ce qui est arrivé, nous avons pris notre bus à l'heure, après que nous ayons lamentablement squattés, tels de véritables clodos, le sol de la gare, des heures durant !









Il faisait plus froid que lors de notre premier séjour... Il a même neigé ! Nos joues étaient rouges et nos oreilles ont faillit tomber bien plus d'une fois ! Comme nous sommes des aventuriers dans l'âme, et nos oreilles faisant partie de cet être entièrement aventurier... Nos oreilles ont tenu le coup (le syllogisme juridique : je suis un aventurier, mes oreilles font partie de moi : mes oreilles sont donc aventurières) ! Ouf, je pourrais continuer à entendre la douce voix de l'homme que j'aime "mon coeur, où sont mes chaussettes... où t'as mis les clés... j'ai pas trouvé mon chargeur... laisse-moi dormir encore un quart d'heure...".



Bref ! Nous avons profité de ce séjour pour arpenter (pas trop longtemps... il faisait VRAIMENT froid) le célèbre pont de Brooklyn. La vue était magnifique et Lauris était le seul à avoir le courageà sortir ses mains des gants... Nous ne devons donc ces merveilleuses photos qu'à la seule volonté de fer de Lauris !













Mais nous n'avions de véritable intérêt pour NY que la soirée du 31 décembre qui s'annonçait festive à souhait !! Et puis j'ai déjà dis tout ce que je pensais de cette ville...



Nous voilà donc arrivés au récit de notre jour de l'an... On l'a attendu, on l'a planifié, on l'a payé, on l'a imaginé aussi. Beaucoup de gens en rêvent, nous ne sommes pas les seuls. Seulement nous, maintenant, on l'a fait et on peut tout vous raconter.



J'aurais pu faire la maline pendant des heures à vous raconter, à vous qui en rêvez, tout ce que vous voulez entendre... Tout ce qui vous ferez dire que vous voulez absolument y aller, abandonnant femme et enfants, voire même les chiens... Tout ce qui vous ferez penser que c'est génial, que c'est dingue, que rien ne sera plus jamais pareil après un jour de l'an sur Times square, qu'il y un avant et un après...



J'aurais pu.

Mais je ne le ferai pas parce que je vous mentirais sinon !










Il faut donc savoir que le nouvel an sur Times square c'est quasiment un million et demi de personnes, plus de 600 000 policiers déployés dans un périmètre restreint et des stars qui montent les célèbres marches rouges. Pour voir tout ça et être à un endroit stratégique (traduire par : un endroit où on voit les stars, où on entend les animateurs et où on nous donne les chapeaux... absolument nécessaires pour un jour de l'an réussi) il faut bien se rendre compte que l'arrivée sur ledit lieu ne peut pas se faire vers 22h...

Nous nous sommes donc armés de patience, Lauris, la cousine, les copines et moi, et notre arrivée sur Times square s'est faite aux alentours de 10h (le matin, cela va sans dire...). C'est à ce moment-là qu'on s'est dit que la journée allait être longue...

Finalement, elle n'a pas été si longue que ça parce qu'il y a beaucoup d'effervescence toute la journée et qu'il y a des petits trucs prévus pour faire passer le temps !!! Et puis on se rend compte de temps en temps qu'on est en plein milieu de New York un 31 décembre et le temps de crier et d'halluciner, c'est déjà un quart d'heure de passer !




Parmi les "petits trucs" pour faire patienter une foule déjà quasi hystérique... On notera le passage sur un des écrans géants de Times square qui fait son petit effet ! Non pas qu'Elsa, Lauris et moi sommes fans de Nivea (enfin si... Elsa est fan...) mais c'est le sponsor officiel de ce nouvel an 2010, alors on enfile les chapeaux, on fait honneur à notre cri de guerre désormais célèbre et on se regarde, en criant un peu quand même, passer en plein milieu de Times square !

Ce moment est complètement dingue. Il faut le dire. On a beau avoir froid, avoir envie de faire pipi, avoir faim... On n'en peux plus quand on voit sa petite ganache sur ces écrans juste hyper impressionnants et complètement hors normes... Et puis le fait qu'on n'est pas les seuls à voir nos têtes rend encore un peu plus hystérique !








A partir de 18h, un mini décompte de 10 à 0 fête la nouvelle année dans les pays du monde. Nous avons donc dignement hurlé bonne année à 18h pour nous, français que nous sommes, en ayant dans notre tête une grosse pensée pour tous les français qui nous suivent depuis le début de cette aventure. C'est assez impressionnant ce décompte, un son vraiment particulier rythme les secondes et on se sent très vite dans l'ambiance.




Puis le moment tant attendu arrive, il est bientôt minuit et le décompte va bientôt se faire. Mais le problème est là... Si j'ai été assez positive sur le déroulement de la journée, il n'en va VRAIMENT pas de même avec la soirée en elle-même. Il faut bien comprendre que les caméras sont braquées sur la foule en délire MAIS PAS TOUJOURS... Quand ce n'est pas le cas, parfois il n'y a plus rien, ni musique, ni cris, ni personne pour animer la soirée.

Il y a bien une star (Jennifer Lopez... J'ai pas choisi...) qui vient chanter des chansons, mais chanter 2 chansons et 2 fois les mêmes, c'est pas vraiment ce à quoi on s'attend. Cet évènement est donc plutôt fait pour la télé, les moments filmés sont assez sympas. Mais à côté c'est vraiment pas la plus grosse teuf du siècle. Les musiques sont assez banales, rien de nouveau (voire que des hits de l'année dernière), le son est loin d'être transcendant, la foule est tassée, peu de place, pas de possibilité de sortir des barrières sous peine de ne plus jamais pouvoir y revenir (quand on sait qu'on est dans le même mètre carré depuis 10h le matin, ça fait long), des coupons de réduction pour des pizzas qui tombent du ciel...

Malgré tout, le moment où le décompte se fait est assez magique, je ne pourrais pas le nier. On est porté par la foule qui scande en rythme le décompte de la dernière minute... Seconde par seconde. A ce moment-là exactement tout s'arrête, on oublie toute la journée qu'on a passé à attendre, on trouve que la vie est formidable et on a envie de faire des bisous à tout le monde, de souhaiter que cette année soit belle et enrichissante, de s'aimer comme des fous...

C'est une minute folle, où toutes les idées se bousculent dans nos têtes, où plus rien n'a véritablement d'importance à côté du primordial et imposant décompte, où on se fait manger par la grandiose Times square qui nous en met plein les yeux, plein les oreilles avec des bons classiques bien larmoyants (Lisa Minelli entre autres avec son célèbre New York New York, ou encore It's a wonderful word)...

Comme tout le monde est gentil (et que les policiers ne sont pas tous New Yorkais et donc désagréables) on arrive même à poser avec des policiers ravis d'être ici mais quand même contents que ça se termine bientôt ! Et c'est vrai que ça donne des photos assez sympas !



Mais le retour à la réalité est assez brut. Les caméras s'éteignent sur une foule en délire tandis que la police fait se disperser à la vitesse de la lumière cette foule hyperactive. Les policiers remplaçent leurs sourires par des mains qui attrapent toutes les bouteilles d'alcool et les vident au sol plutôt que de nous laisser la finir... Il faut absolument quitter la ville, et si certains ne comprennent pas ce qu'on leur dit, les véhicules de nettoyages les poussent sans aucune pitié vers la sortie. Tout se vide et il reste un sol souillé par cette foule désormais disparue, contrainte de finir la soirée dans l'un des innombrables bars de la ville, absolument hors de prix pour nos bourses étudiantes.



En fin de compte, si le décompte de la nouvelle année vaut le coup, je ne pense pas qu'il vaille toutes ces heures d'attentes, à ne pas pouvoir sortir de son mètre carré, à ne pas pouvoir boire ouvertement de l'alcool, à ne pas pouvoir faire pipi, à avoir froid, à entrevoir la petite voiturette transportant les chanteurs à la scène, à rester debout, sans musique...

Bref, j'ai mis bien du temps à vous décrire cette belle journée que nous avons vécu et si je l'avais fais un peu plus tôt j'aurais pu vous adresser à tous un gros bisou de nous 5 ! Malheureusement, le temps a filé aussi vite que filera l'année 2010 et je suis désormais seule, avec Lauris pour vous souhaiter à tous une bonne et heureuse année.




Mais je ne suis pas seule, j'ai à mes côtés pour quelques jours encore celle qui fait office de cousine, de soeur, de petite maman, de femme épanouie. Ma Laetitia que j'aime. Et on en profite à fond, je vous raconterais tout ça... Pas d'inquiétude !!!


Oui, j'entends vos complaintes... Vous devez râler devant votre PC en voyant qu'aucun nouveau billet n'est posté, surtout que j'ai stoppé mon récit au dénouement de nos vacances...

Rassurez-vous (ou pas d'ailleurs) car la raison de notre absence sur le blog est tout simplement mon bonheur sans limite d'avoir accueilli depuis quelques jours déjà ma cousine chérie et son homme en notre demeure. Je profite d'eux à chaque instant et je ne veux pas me priver d'elle même quelques heures.

Parce que j'écris mes billet avec tout mon amour et que cela me prend beaucoup de temps, parce que j'ai souvent besoin de m'isoler pour ça... vous comprendrez que le blog passe après tout l'amour que j'ai à donner à ma cousine d'amour.

Mais je vous aime et bientôt vous aurez beaucoup de lecture !

Vacances : Etape 2 !

Hi ! (ah oui, j'ai oublié de vous dire que j'étais totally bilingue now !)

Après avoir fêté Noël dignement en compagnie d'une énorme dinde (que nous avons d'ailleurs mangée pendant les 2 jours suivants), nous avons activement préparé le voyage pour les Etats-Unis. Nous passerons 2 jours à Boston puis 3 jours à New York city, sachant que la dernière journée est complètement bloquée par notre envie irrépressible de fêter le nouvel an sur Times square, ce qui implique qu'on soit sur les lieux vers 10h du matin, pour ne plus y bouger...


Pour les plus incultes, je rappelle que Boston est une ville a l'aspect culturel certain puisque c'est là qu'a été tourné "Ally Mc Beal". D'ailleurs, je remercie Elsa qui me l'a rappelé. je l'avais oublié, je me suis longuement fouettée pour ça. Et j'ai aussi re re re re regardé le passage de cette cultissime série dans lequel Billy meurt... Bien sûr que non j'ai pas pleuré... Absolument pas... pffff.

Que le récit sur Boston débute !


Pour que notre aventure se passe bien, une seule et unique règle à respecter... Un sac à dos par personne. Enfin, maintenant, chacun porte ses affaires alors si y'en a une qui se sent la force de trainer une valise d'un quintal derrière elle... Ok tsé !




Les affaires sont bouclées, chacun entraine derrière lui son sac à dos, on ferme la porte et on dit au revoir à Montréal pour 6 jours non stop. Le bus démarre de la gare centrale d'autobus à 23h15 et c'est parti pour notre première nuit dans le bus. Il faut dire qu'on commence à avoir l'habitude du bus. C'est un moyen de transport franchement pas très cher (j'ai décidé d'agrémenter mes propos d'exemples concrets et utiles ! 60 $ pour aller de Montréal à Boston. C'est intéressant n'est-ce pas d'avoir de tels exemples ? ouf tsé...). Et puis tout le monde peut dormir. Pas besoin de désigner un conducteur ! Enfin si, besoin d'un conducteur en réflechissant bien...

L'étape de l'immigration nous faisait un peu peur... Le 25 décembre, il y a eu le fameux attentat raté et les douaniers risquent d'être sur le qui-vive. On revoit les fondamentaux en groupe... ça ressemble à un mauvais cours d'anglais de 6ème... "I am a student in Montréal... I don't wan't to faire péter la statue of liberty and I love Obama very much... My boyfriend is a barbu but he is not a taliban...". De toute façon Lauris et moi ne nous inquiétons pas. Quand on a été à NY avec belle-maman, on nous a donné un visa qui n'a pas encore expiré. Finalement, comme on a déjà été acceptés sur le territoire américain, on risque quasiment pas de se faire refouler. Pour Elsa, c'est un peu plus compliqué... Elle va devoir expliquer au gentil monsieur qu'elle avait elle aussi un visa, mais que l'agent lui a enlevé croyant qu'elle ne reviendrait pas, alors qu'elle allait revenir...

Finalement, Lauris et moi passons l'étape avec brio tandis qu'un agent regarde les 3 nanas et leur dit d'aller au fond du couloir pour discuter un peu... Ah... Bon, ben on vous attends dans le bus les filles... Eh... Mais le bus redémarre... Lauris se précipite sur le chauffeur pour lui demander ce qui se passe et lui expliquer tant bien que mal (ben oui, il parle anglais le chauffeur...) que nous étions 5 au départ et que nous aimerions bien être 5 à l'arrivée. Pas de soucis, il ne faisait que se décaler... Mieux vaut agresser le chauffeur de bus pour rien que de ne pas l'agresser et partir sans les filles.


Les filles reviennent à moitié hystériques. l'agent qu'elles ont rencontré était une femme qui parlait quelques mots de français, elle leur a même chanté une chanson... Et dire que pendant qu'on stressait, elles chantaient en choeur avec la douanière en tenant le rôle des immigrées accompagnées pour seul bagage d'un pauvre sac à dos...


A peine arrivés à Boston, c'est le métro que nous prendrons. Pendant tout le voyage, Elsa a eu la merveilleuse idée de faire des photos en noir et blanc. Rien que pour ça je vote pour elle aux élections de président du monde.



C'est marrant le métro. Chacun le vis différemment, il y en a que ça endors (ne comptez pas sur moi pour balancer les noms c'est trop moche... (Sachez juste que ce n'est pas moi. Je vais pas vous laisser croire que je dors dans le métro. Ni Lauris, je vais pas salir la réputation de mon homme... Ni la cousine, faut protéger la famille... Ni Marion, solidarité anciennes L3 droit...) et il y en a que ça amuse visiblement... Ou sinon c'est juste qu'Elsa me gratifie de son sourire coquin... Je sais plus du coup.
Bon, le plus important à ce moment-là, c'est de trouver l'auberge de jeunesse dans laquelle nous dormons ce soir ! Et on l'a cherchée un sacré bout de temps... Disons que c'était exactement ce qu'on voulait faire et qu'on a fait pleins de détours sans aucune logique pour visiter la ville sous la pluie !
Une fois l'auberge trouvée, nous nous attaquons à notre première visite... Et c'est pas rien ! Ce sera Harvard ! Célébrissime université de droit !






Si nous avons l'air tout à fait naturels, sachez qu'on a environ 10 photos sur ce banc... D'ailleurs je m'aperçois que j'en ai prise une où nous ne sommes pas tous dessus, puisqu'il manque la belle Emilie...


Dingue... Les poubelles de Harvard sont vraiment dingues... Ca ne se voit pas sur la photo, mais il y a marqué "veritas" dessus... Vraiment drôle, d'ailleurs je crois que ça se voit que ça nous a fait rire.


D'ailleurs, à harvard, nous sommes passés par mon école primaire. Oui, je ne le dis pas toujours parce que je suis assez modeste, somme toute... Cette école, que nous pouvons habilement et rapidement traduire par "école des dieux" est la mienne. Je suis sortie major de ma promo. De quoi suis-je bien la déesse me direz-vous ? Déesse de la géographie évidemment bande d'inconscients...


Le deuxième jour on a décidé de se la jouer beaucoup moins freestyle et on a suivi la "Freedom trail". C'est un parcours représenté par une ligne rouge que l'on peut suivre sans se prendre la tête et qui passe par les principaux attraits de la ville. L'idée est vraiment super. Pas de maux de tête pour Elsa ou Lauris quant à la ligne de métro à prendre, on ne fait que marcher sur la ligne rouge ! C'est ainsi que nous avons visité le reste de la ville. Suivre cette foutue ligne nous aura pris une bonne journée...
Elle nous en a montré des choses cette ligne rouge...
Pour cette photo, sachez que Lauris a donné de sa personne. il s'est allongé, ventre à terre, ne faisant plus qu'un avec le trottoir, attendant le moment propice pour appuyer sur le "clic"... qui donnerait naissance à une photo parfaite...



Pause Hot-dogs bien méritée. Après, j'ai mangé un bretzel... Dingue...













La Freedom Trail a cesser de nous guider lorsque cette vue magnifique s'est offerte à nous. Nous en avons profité pour faire une photo de groupe. Sur le retour nous avons recroisé la ligne rouge... J'avoue qu'elle commençait à nous énerver un peu... Elle faisait quand meme vraiment la maline, il était temps qu'on la quitte.
Je savais qu'ils rigolaient pas avec la sécurité aux Etats-Unis, mais là... Ca en effraierait plus d'un le coup du fil barbelé enroulé...


J'ai trouvé ton resto papa !
A bientôt pour l'étape 3 du voyage qui fera découvrir aux filles NY pour la première fois ! Elsa, Lauris et moi sommes des habitués !!!

Vacances : Etape 1 !

Salut à tous ! Me revoilà !





Les vacances sont aujourd'hui terminées et je choisis le jour de la reprise des cours pour vous donner de nos nouvelles... Le temps d'écrire ce billet, je serais replongée dans l'ambiance des fêtes de fin d'année ! Comme tout le monde le sait, nous avons eu de la visite pendant les vacances. InvitéEs avec qui nous avons fait noel (Etape 1 !), la visite de Boston (Etape 2), la visite de New York (Etape 3) et le nouvel an (Etape 4 et pas des moindres !!!).

Avant de vous raconter comment s'est déroulé notre Noël, laissez-moi faire les présentations...

Lauris dit "le bienheureux" !


Si vous ne le saviez pas encore... Vous voilà désormais tous et toutes officiellement au courant ! Lauris est heureux à Montréal, il s'épanouit, il est gentil. C'est un homme nouveau ! Oui, oui, ses cheveux n'y sont peut-être pas pour rien ! Il a dû prendre exemple sur sa cousine et ça lui réussit ! Lauris est le seul mec de toute la bande et rien que pour ça il mérite le respect de tous !

Emilie dite "la rimouskoise" !







Emilie a découvert la grande ville ! Emilie a vu un centre commercial immense et s'est perdue dedans (que maman Nadine ne s'affole pas... Nous avions sa carte bleue, qu'elle nous elle-même confiée et cela sans utiliser la violence). Pour faire court, Emilie a vu pleins de nouvelles têtes et aussi des anciennes têtes puisqu'elle nous a vu ! Emilie avait apporté avec elle deux blocs de foie gras ET une bouteille de blanc... Vous comprenez désormais pourquoi nous lui avons ouvert TRES grand nos portes !

Marion dite "la petite française" !





Contrairement à ce que l'on pourrait croire, le monde entier ne part pas en échange et certains décident de ne pas quitter notre bon vieux pays qu'est la France ! Qu'à cela ne tienne ! Nous les avons quand même convertis au Canada ! Marion est venue passer les vacances chez nous ! Elle a donc passé Noël entre amis ! Une fois n'est pas coutume.


Elsa dite "présidente du monde" ! Parce que "la cousine" ça suffit !






Je ne referai pas l'apologie d'Elsa (J'aurais encore pleins de jolies choses à lui dire mais je ne veux pas que les autres soient jaloux !). Disons juste qu'elle m'a fait un sacré cadeau. Elle a revêtu ses plus beaux habits pour poser sous le sapin le temps d'une photo cul à mourir. La cousine Elsa est décidemment une fille bien !


Coralie dite "la paparazzi" !





Je ne pense pas que ce soit un secret... Je prends des photos et j'aime ça ! Je prend des photos tout le temps, partout, le matin, la nuit, quand les gens rient, quand les gens pleurent (je ne citerait pas de nom !) et parfois je me fais un peu incendier mais en général tout le monde est content et me laisse dans mon délire... Merci les amis !



Bien ! Que Noël commence !!!!



Tout était réuni pour faire une super soirée, et c'est bien ce qui s'est passé !


La dinde (mais grosse la dinde...)



Comme nous sommes toujours aussi prévoyants, nous avons fait les courses de Noël un truc comme quelques heures à peine avant le repas en lui-même... je sais que ça n'étonne personne... Même pas moi ! Bref, comme nous avons fais les courses un petit peu tardivement, il ne restait pas un énorme choix de dinde... ou plutôt je devrais dire il restait pour choix une ENORME dinde ! Mais comme il ne restait qu'elle... Je vous annonce donc que, si cela ne se voit pas forcément sur la photo, Mademoiselle la dinde pesait pas moins de 7 kilos !!!!! Ah oui... C'est déjà de la bonne grosse dinde hein...


Un sapin rempli de cadeaux !






Sans rire... J'ai dû répété 40 fois la même phrase pendant tout le repas... Je n'avais jamais vu un sapin aussi rempli. C'était trop dingue. La règle de départ était de se faire un cadeau chacun et nous sommes 5 (sans déconner, vu le poids de la dinde, on aurait pu la compter comme une personne supplémentaire, mais elle avait pas assez de sous pour nous faire des cadeaux la radine... Je savais qu'il fallait jamais faire confiance à une dinde de toute façon !). Nous avons tous bafoué la règles en bon juristes que nous sommes...


Enfin, c'était vraiment chouette de voir tous ces cadeaux...


L'ouverture des cadeaux à minuit !





Ca a été dur de n'ouvrir les cadeaux qu'à minuit... On en a entendu des bêtises... "comme c'est un noël entre amis, pas besoin d'attendre minuit", "on n'a qu'à faire nos propres règles : ouverture des cadeaux à 21h", "minuit c'est long et puis ça sert à rien d'attendre, on sait que le père noël existe pas"... NON NON NON... Nous avons tenu bon et nous avons attendu patiemment ! C'était encore mieux !


Des cadeaux !!!!




Non vous ne revez pas... j'ai un thermos rose à la main ! Gracieusement offert par Elsa ! Euh... Non je n'étais pas habillée comme un sac pour Noël, c'était le lendemain matin ! Je voulais rétablir la vérité, c'est tout.





Je profite étalement de la section cadeaux pour remercier notre nouvelle tante Viviane ! Nous avons bien reçu le colis et Lauris et moi vous remercions vraiment d'avoir pensé à nous pour Noël et de nous avoir offert ces écharpes qui nous tiendront chaud tout l'hiver.


De l'alcool... Et pas n'importe quelles bouteilles !












Que personne ne cherche la quatrième bouteille... Elle a été retrouvée le lendemain dans le congélateur d'Elsa... Quand on connait le prix de l'alcool ici... Ya de quoi se rouler par terre... Vous constaterez, vous, parents attentifs que 2 bouteilles de vin et une bouteille de champagne sont un litrage d'alcool tout à fait raisonnable pour 5 adultes !



Du chocolat !!!







La compétition a été rude... Elsa et ses muffins, Emilie et son gateau au chocolat, déjà culte dans mon palmarès culinaire (tiens... j'ai pas gouté avec du maggie...). Franchement, on s'est régalé. Merci les filles !!



Des invités sur leur 31 !!







Oui je sais... on est beaucoup trop beau... Je me le dis souvent moi aussi ! Et je me suis dit que vous deviez voir qui nous sommes vraiment !


Une contre-soirée !!



Comme nous avons fait Noël chez Elsa, il nous a fallut rentrer à la maison, Lauris et moi dans la soirée, pour sortir Blush. Elsa nous a accompagné et c'est ainsi qu'elle a retrouvé ses racines... La neige ! Elsa et la neige c'est toute une histoire !!

Bref, avec tout ça, nous avons passé une super soirée, pleine de magie comme je l'aime et pleine d'amour aussi ! Je vous embrasse !




Ah... au fait... Elsa boit toujours avec son air coquin... !! ouf tsé...