The men is in the house

Hihaaaa ! voilà des nouvelles fraiches de Montréal !

Dur dur de rentrer en France...

Voilà déjà quelques jours que nous tentons d'échaffauder notre voyage de retour... Je dis échaffauder parce que c'est assez compliqué ! En effet, tout le monde sait désormais que nous partons dans quelques semaines (3 exactement !) pour San Francisco où nous allons passer quasiment un mois (merci Johnatan toi l'homme bon qui nous héberge) et c'est seulement après avoir fait les beaux gosses en Californie que nous reviendrons en France...

Donc nous sommes à moins d'un mois du départ et nous décidons de nous préoccuper de notre voyage de retour. 1 mois... On est large...

Première étape : D'où est-ce qu'on part ? De Montréal ? De San Francisco ? Après avoir regardé les aller-retour vers la France et s'être rendus compte que San Francisco-France était extrêmement cher, notre choix est ferme et définitif, ce sera Montréal-France ! Nous devons donc prendre des billets aller-retour Montréal-San Francisco.

Avant-première étape (!!!) : Donc, pour pouvoir nous occuper de notre trajet de retour vers la France, on doit d'abord s'occuper de notre trajet vers San Francisco. Nous avons plusieurs moyens de locomotion qui s'offrent à nous : La voiture, le train, l'avion, le bus, la marche à pieds... Pour la voiture ce sera non car notre road-trip en voiture on le fait de San Francisco vers las Vegas donc pas besoin de se prendre la tête à louer une voiture pour quasiment un mois ! Nous écartons également la marche à pieds parce que... Rhooo... Ai-je vraiment besoin de nous trouver des excuses ???Il nous reste le train, l'avion ou le bus. L'avion est trop cher et nous le prendrons en dernier recours. Le train est cher aussi... Zut ! Ah ! Mais il reste le bus !!! 230 $ aller-retour par personne ! Ce qui fait environ 180 € par personne, ce qui est franchement raisonnable. Comment ? Le bus met plus de 3 jours à aller de Montréal à San Francisco ? On s'en fout ! On est des roots ! Nous allons fièrement acheter nos billets à la station centrale d'autobus.

Nous, super contents "Bonjouuuuuuuur ! On voudrait 2 aller-retour pour San Francisco !".
La vilaine dame "pour quel jour et à quelle heure le départ".
Moi qui me suis renseignée "21 avril, départ à 8h".
La vilaine "Z'êtes sûrs ? Parce que moi j'écris ça sur le billet et si c'est faux c'est tant pis pour vous..."
A un moment c'est eux la gare d'autobus... C'est pas nous !
Nous, douteux "Ben du coup je sais plus..."
La vilaine "Faut aller au stand d'information pour vérifier"

Un stand d'information plus tard....

Nous, re super contents : "Bonjouuuuuuuuuuur"
La vilaine qui nous reconnait : "alors, à quelle heure ?"
Nous, sûrs de sûrs : "21 avril, à 23h45 et retour le 19 mai 1h du matin"
La très très vilaine : "Z'avez vérifié les correspondances et les connexions parce qu'elles sont pas garanties..."
Nous, moins contents : "Ben non !! On fait comment pour les vérifier ?"
La vilaine : "Faut aller au stand d'information !"

Oh...

Quelques minutes plus tard...

Nous, qui en avons marre  : "Bonjour, 21 avril 23h45, retour 18 mai (ben oui, problème de correspondance...) finalement, 1h du matin"
La vilaine : "Passeports"
Lauris "Ah... moi j'ai pas... J'ai ma carte d'étudiant... Mais sur mon passeport c'est pas le même nom de famille c'est Leardo-Michel et pas Leardo tout court"
La vilaine qui en a marre : "Boooooooon. Ecrivez-moi votre nom complet sur un papier"

Lauris s'exécute et écrit sur le papier Leardo-Michel. La vilaine fait nos billets. On prend nos billets et on s'en va. On vérifie les billets (parce qu'il faut savoir que comme on passe la douane, si ya une faute sur le billet on est mort) et on voit que pour moi ça va mais que pour Lauris, il manque son prénom.

Nous : "Madaaaaaaaaame. Il manque le prénom là..."
La vilaine "Mais je vous ai dit d'écrire votre nom complet !!!"
Lauris : "Oui mon nom : Leardo Michel, pas mon prénom !"
La vilaine : "rhooooooooo nom, prénom, c'est pareil !!! Voilà maintenant faut tout refaire !"

Après quelques minutes de râlage, nous partons avec nos billets. Ouf ! Avant-première étape terminée !

Deuxième étape : On sait désormais qu'on reviend à Montréal le 22 mai. On doit donc prendre un retour direction la France à partir du 22 mai mais avec entre les 2 au moins 15h (ben oui, les connexions du bus étant pas garanties faut comprendre : pas sûrs qu'on ait pas quelques heures de retard...). Après avoir trouvé un aller simple direction Marseille avec Air Transat pour pas trop cher on se demande combien on va avoir à payer de bagages supplémentaires...

Pour très très cher !!! Bon. On va chercher à envoyer nos bagages en frêt... Beaucoup trop cher... Bon. Ben on va se démerder avec 23 kilos chacun et basta ! Beaucoup trop impossible... Rien qu'avec les 6 paires de chaussures de Lauris, nos patins à glace et le monopoly Tim Burton on fait péter le quota... Comment on fait ??? On écoute les précieux conseils des français ici "ah moi je suis parti avec Corsair Fly, les étudiants ont droit à 60 kilos chacuns et c'est pas cher", "moi aussi", "moi aussi"... Bon ben nous aussi !

On cherche sur internet et en effet, pour pas cher du tout on peut rentrer par Corsairfly mais par contre on atterit à Paris Orly. On continue d'écouter les potes qui nous disent que si on s'y prend dès aujourd'hui on aura des billets de train vers le sud pour vraiment pas cher. Bon. Avant de s'enflammer, faut s'occuper de Paris Orly-Avignon en train alors...

Troisième étape : Un petit tour sur le site de TGV et en effet, on a 2 billets pour 50 € ! Super ! Ah oui mais c'est au départ de Paris Charle de Gaulle. Bon, après vérification, ya des navettes entre les 2 endroits ! Parfait ! Ah oui mais le train démarre à 11h et on arrive à 8h30 à l'autre aéroport. C'est trop court. Pour le même prix, on doit partir le lendemain à 7h du matin ! Bon, pas grave, on attendra ! De toute façon, la question financière est la plus importante ! Super ! Achetons les billets d'avion maintenant !

Quatrième étape qui est en fait la seconde étape qui ne s'est jamais finie : On rentre toutes les informations et arrive le moment de payer sur le site par carte bancaire. Lauris entre ses numéros mais "erreur". Bon, on recommence... "Erreur". On suppose que la carte a Lauris a flambée après l'achat des billets de bus pour San Francisco et des billets de train pour Avignon. On va essayer avec ma carte... "Erreur". On suppose que c'est parce que j'ai une visa et que j'ai jamais pu faire des achats par internet avec ma carte toute façon.

Papaaaaaaaaa. On a besoin de ta carte bleue... Pas de soucis, il nous crée une carte bleue virtuelle (une E-carte) du montant quasi exact et tout ira bien ! On retente... "Erreur"... Bon, ils disent de les contacter si on peut pas payer... On fait le numéro de téléphone indiqué et on tombe sur un répondeur téléphonique.

Un autre numéro ? Oui ! Mais on tombe sur le même répondeur téléphonique... Bon. On a vu qu'il y avait une agence CorsairFly en ville. On a qu'à y aller ce sera plus simple ! L'adresse est prise et on file comme des flèches ! Arrivés à l'adresse.... Rien, un immeuble avec des habitants dedans. Ca ne peut pas être là. Lauris a une idée brillante "Allons à l'aéroport ca ira encore plus vite".

Une heure plus tard.

On se dirige vers le kioske d'information. Personne. Ca commence à être chiant là... Il y a un téléphone "décrochez pour avoir des informations" Lauris n'écoute que son courage et dit "Bonjouuuuuuuur ! Nous voudrions savoir où se trouve le point de vente de Corsairfly ?" "Ah désolée, pas de point CorsairFly ici, il est en ville"...

La loose... On demande si elle a un numéro de téléphone, c'est le même, on tombe encore sur le répondeur... On se dit "passons à la fac pour vérifier l'adresse !" Bonne idée !

En effet, l'erreur était là... 401 et pas 410. Et c'est donc de l'autre côté de la rue et on ne l'a pas vu parce que quand on est passé devant le 410, un mec prenait une photo et on ne regardait que lui... Bref. Super, on y retourne... On va y arriver. Arrivés devant l'immeuble on est émus... Derrière cette porte il y a nos billets !!! On entre et on tombe sur un mec qui nous dit "Ah, désolé, ils ont déménagés, ils sont plus là. Maintenant ils sont au..."

OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOHHHHHHHHH mais c'est pas possible. C'est quoi la prochaine étape, ils ont fait faillite ???

Bon, du calme, on a l'adresse, c'est à quelques stations de métro. Allons-y. Enfin... C'est la bonne adresse ! On entre et une dame nous accueille "oui, on a des problèmes sur le site. Mais je veux être sûre que vous n'avez pas été débités. Rentrez chez vous et vérifiez sur votre compte. Si vous avez été débités, alors donnez nous votre référence et sinon vous nous paierez. On va réserver vos sièges."

"Bon. Ok. Par contre, on voulait savoir, si les paiements ne sont pas passés, si on pouvait vous payer avec une carte bleue électronique, virtuelle quoi"

"Oui ! tant que vous me donnez la photocopie de la carte bleue"...

Euh...

"Mais c'est une carte bleue virtuelle, les numéros sont créés pour une seule utilisation, c'est électronique, ya pas de carte en plastique"
"il me faut la photocopie de la carte bleue"
"eh... Mais ya pas de carte bleue, ce sont que des numéros"
"Sans photocopie, pas de paiement par carte bleue"...

Misèèèèèèèèère. Bref, on en est là ce soir. Un peu dépités, ça fait bientôt 5 jours qu'on essaie d'acheter notre billet de retour. Apparemment, on est bientôt sortis d'affaire !

Voià notre programme pour le retour ! Le 18 mai on part de San Francisco en bus, on arrive le 22 mai à 3h du matin à Montréal. On dort chez Elsa cette nuit-là et le 23 mai, on prend l'avion (si Corsairfly a pas fait faillite d'ici là et qu'ils ont tourné 3 fois autour de la photocopie de la carte virtuelle en chantant une maison bleu) à 19h50 et on atterit à 8h30 le matin du 24 mai. On squatte l'aéroport d'Orly, on part à Charle de Gaulle, on squatte la gare. On part à 7h du matin le 25 mai direction Avignon !


On sera donc le 25 mai, à Avignon, aux alentours de 10h du matin ! Dingue !


Les trucs drôles Tome 2 !!

Coucou !

Le Québec continu de nous faire rire ! On va vous faire rire avec nous... Ici (à Montréal), tout le monde est bilingue... Tout le monde mélange les 2 langues avec une facilité déconcertante, sans même se rendre compte qu'ils parlent les 2 à la fois ! Souvent, lorsqu'on entend les conversations, c'est vraiment du grand n'importe quoi, l'un parle en anglais, l'autre répond en français, puis ils se mettent à parler anglais tous les deux... C'est à n'y rien comprendre. Ils ponctuent leurs fin de phrase par un ridicule "anyway" ou "wathever". Passé la stupeur, on rit ! Mais par contre, ils tentent de tout franciser... Du coup, ici c'est pas KFC (qui signifie littéralement Kentucky Fried Chicken) mais PFK (eh oui... Poulet Frit du Kentucky !)



Que ce soit à la télé, dans les journaux ou sur les affiches, les publicités ici sont souvent originales ou encore audacieuses. C'est le cas pour une grande campagne sur le lait (le slogan était "le lait : source de réconfort). Pour marquer les esprits, vous ne le voyez pas sur la photo mais l'affiche est en fait en laine. Elle est tricotée... je trouve ça vraiment dingue !



Voici une plaque d'immatriculation du Québec. Ce sont toutes les mêmes. La devise de notre chère province du Québec est "Je me souviens". Il y a de nombreuses discordes, d'ailleurs, sur le sens de ces trois mots. Selon toute vraisemblance (je sors cette expression quasiment à toutes les phrases... il va falloir que j'arrête !) ils devraient être complétés comme suit : "Oui, nous nous souvenons. Nous nous souvenons du passé et de ses leçons, du passé et de ses malheurs, du passé et de ses gloires".

J'ai envie de leur dire alors, qu'ils ont la mémoire assez courte. Les seuls musées qui parlent de leurs histoires commençent aux alentours de 1800, comme si les peuples autochtones qui vivaient sur ces terres n'avaient jamais existé.

Enfin, peut -être est-ce considéré aujourd'hui comme une sorte de pense-bête ("je me souviens que j'ai mis 6 bébés dans mon congélateur ces 6 dernières années", "je me souviens que je ne dois plus partir de la maison en ayant laissé des oeufs à cuire sur le gaz", "je me souviens que j'arrêterai de ne plus me souvenir").




Comme vous le voyez, il y a la queue pour entrer dans un magasin qui se nomme Image In. Jusque là, rien de bien transcendant. Partout où on va ici, peu importe ce que l'on veut faire, il faut se mettre à la file. Mais là... Et bien voyez-vous, nous étions dans la file, et ce magasin est un magasin de déguisements, et nous étions exactement la veille d'Halloween ! C'est vraiment pitoyable... Sachez en plus, qu'arrivés devant la porte, un mec n'a voulu faire rentrer qu'une seule partie du groupe et nous avons étés obligés de négocier pour entrer en même temps... C'est HALLUCINANT !!! En plus on est repartis sans rien parce que les déguisements étaient beaucoup trop chers...




Ha ! Voilà une de mes photos préférées ! Juste en dessus du Mc Do... Une salle de gym !!! J'en profite pour vous dire qu'ici on ne va pas à la gym mais au gym... Une soirée se dit party, mais c'est un party et pas une party comme on aurait tendance à le croire. Bon, après un sundae... Ya plus qu'à grimper les étages pour aller perdre les 8 000 calories qu'on vient d'ingérer !





Attention... Voilà du gros dossier ! Vous ne rêvez pas... C'est un bar marseillais, le seul et l'unique à Montréal ! Nous n'y sommes jamais rentrés mais je ne doute pas que le pastis doit coûter sacrément cher ! Enfin, rien que de le voir avec ses couleurs et son sigle Ricard, ça rappelle le sud ! Il manque plus que la chaleur et les gens qui s'insultent !





Un panneau que j'aime bien ! Lentement... Comme si en courant on allait dépasser le mur du son... Ouai, c'est vrai qu'il y a le vélo aussi... Non, parce que le vélo ça parait pas mais c'est hyper rapide quand même !


Un matin, on a trouvé cette lettre dans notre boite aux lettres. Déjà, le fait de trouver une lettre c'était un truc de fou... Depuis qu'on est ici on a du recevoir 4 pauvres lettres ! Normal nous direz-vous, on vous a dit de ne pas nous écrire, nous n'avons pas de facture à payer et les publicités sont à l'extérieur de la boite aux lettres ! Bref, voilà une lettre de l'UNICEF qui a décidé de payer littéralement les donneurs en leur envoyant une pièce de 5 centimes de dollars (une vraie hein, on a vérifié !). Déjà, je trouve ça bizarre moi... Mais EN PLUS ils osent écrire à côté "une pièce de 5 centimes pourrait sauver la vie d'un enfant"...

Haha, ça pourrait sauver la vie d'un enfant mais enfin bon... On a préféré nous l'envoyer quoi... Parce que c'est bien sympa de sauver les enfants mais ça va maintenant, c'est surfait ! Donc l'UNICEF préfère gaspiller un fric fou à envoyer des lettres dans lesquelles on trouve des autocollants, du papier, plein de papier, et en plu des sous...




Désolé les amis... Mais vous allez devoir faire travailler les rotations du cou ! Impossible de tourner cette image ! Ceci est l'étiquette qui se trouvait dans la moufle de la cousine... C'est tout simplement un mode d'emploi pour retirer ses moufles... Ils sont sympas ces québécois... C'est pour prévenir le cas où on deviendrait complètement hystériques, en courant partout et en se tapant la tête contre les murs en hurlant "J'ARRIVE PAS A ENLEVER MA MOUFLE LES GARS... A L'AIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIDE". Dans ce cas de figure, il suffirait que quelqu'un lui dise... "Calmes-toi, et regarde la notice qui se trouve... DANS TA MOUFLE... A L'AIIIIIIIIIIIIIIIIIIDE !!!!!!!"




Montréal est connu par ses résidents comme étant une ville dans laquelle il est quasiment impossible de comprendre quand se garer, où se garer et pendant combien de temps... Donc si quelqu'un comprend quelque chose au panneau ci-dessous (j'aurais aussi pu dire nonobstant parce que j'aime ce mot mais bon... ça n'aurai rien voulu dire... Remarque, je fais c'que j'veux...) Bon, si quelqu'un comprend quelque chose au panneau nonobstant (non, vraiment ça ne veux strictement rien dire... Je fais c'que j'veux mais j'ai pas envie de passer pour une quiche...).

Alors... Si quelqu'un comprend quelque chose au panneau... Ben faites paraitre une petite annonce dans les quotidiens québécois... Vous aiderez une population en dépression et qui a décidé de se déplacer en vélib' ou en bus.




Ben les gars... Il est sacrément bien planqué l'arrêt d'autobus... On risque pas de se garer dessus quoi !


Je ne sais pas si vous arriverez à lire ce qui est écrit sur cette poubelle. Si ce n'est pas le cas... Je répare ça tout de suite ! Il est écrit

Le contenu de ce sac a été vérifié par un
INSPECTEUR
Du service de la propreté de la ville de Montréal

Le contrevenant est passible d'une
AMENDE
pouvant atteindre jusqu'à
4000 $

Montréal

Ouh... Je sais pas vous mais moi, dès qu'on écrit en majuscule et en gras en plus... ça me fait flipper ma mère... Bon, passé l'effort de mise en page du gentil message sur la poubelle, sachez qu'ici le tri est obligatoire. Et oui, tout le monde lave son petit pot de yahourt avant de le jeter DANS LA BONNE POUBELLE... Sinon c'est 4000 $ l'amende... Ah non pardon... 4 000 $ l'AMENDE !! 2 fois plus flippant... Vous remarquerez que les québécois ne font pas du tout dans la peine proportionnée...



Ah... les québécois et la langue française... "J'ai passé par" Mais oui pourquoi pas... On se casse la tête nous en France avec des auxiliaires (non parce qu'en plus y'en a deux alors c'est sûr, c'est plus compliqué du coup), des chapeau sur les petites lettres... Ben non, ici on est libre. Libre de massacrer la langue française surtout !




Ah... Je vous laisse sur ces bonnes paroles ! A très vite ! Le compte à rebours continu !

Départ de Montréal J - 1 mois !

Salut à tous !

Après avoir frénétiquement tenu le décompte des jours qui nous séparaient de notre vie ici, voilà que je me remets à compter, toujours aussi frénétiquement, les jours. Mais cette fois-ci ce sont les jours qui nous séparent de San Francisco, puis viendra le décompte des jours qui nous séparent de la France !

Nous sommes le 20 mars et le compte à rebours est officiellement lancé...


L'hiver s'en est allé

Nous redoutions cet hiver plus que tout. Dès les préparatifs de notre fabuleux voyage nous ne parlions que de ça... Et tout le monde se régalait à nous penser si loin, absolument frigorifiés... "Vous l'aurez bien voulu !" nous disait-on simplement comme par triste vengeance en pensant profondément que si l'on était resté on n'en aurait pas si peur de notre tendre hiver français. Et bien voilà qu'aujourd'hui, et depuis quelques jours déjà (pour ne pas dire quelques semaines) l'hiver s'en est allé. Et nous voilà vivant, toujours.

C'est à se demander s'il est venu un jour, cet hiver si redoutable que nous attendions tant. Où étaient les mètres de neige recouvrant les voitures ? Où étaient les températures négatives au point de ne pas avoir envie de mettre un seul pied hors de notre appartement surchauffé ? Où était le vent censé nous glacer jusqu'au sang ? Quand est-il apparu, ce moment où être dehors aurait suffit à nous faire croire que notre fin était proche ?

Nous n'avons pas vu grand'chose de cet hiver québécois dont on parle dans tous les livres, nous n'avons pas été de ces touristes qui diront qu'ils l'ont fait, avec beaucoup de difficulté...

Nous serons plutôt de ces touristes, suréquipés, qui ont profité des joies de l'hiver comme ils ont pu, qui feront croire à tout le monde que l'hiver québécois est vraiment très rude et que vous en France jamais jamais vous n'aurez aussi froid que nous. Nous seront plutôt de ces touristes qui feront les fous l'hiver prochain en sortant à moitié nu sous en plein mois de janvier lorsqu'il fera 1° en criant "ah mais ça c'est rien !!!".

Nous serons plutôt de ces touristes qui diront que l'hiver 2010 au Québec était le plus chaud de leur histoire et que nous y étions !

Quand on ne sait pas écrire on met des photos.....



Salut à tous et oui vous ne rêvez pas, c'est bien moi en photos et en lettres. mais rassurez-vous il n'y aura pas beaucoup de lettres.
Juste pour une petite rectification des faits, Coralie et Elsa ne sont pas et j'en suis certain des cas désespérés, elles se sont franchement bien débrouillé.
Il m’importe également de vous faire partager la magnifique journée que moi j'ai passé.
A part le réveil difficile tout y était, un jolie voyage, des pistes superbes, une camarade de ski super et pour finir Coralie et Elsa qui pour changer s'étaient occupé de tout.
Une fois rentré à Montréal la soirée, une de mes meilleures au Canada, la soirée canard et oui on parle bien de bouffe, Morgane (que je remercie encore mille fois et à qui vous devez les photos Coralie n'ayant pas eu le temps d'en faire ce jour-là) avait apporté de France et pour Elsa des produits cent pour cent sud ouest. Alors me direz-vous pourquoi les ont-elles partagé personnellement j'aurais penché pour l'hérésie mais que nenni elles ont eu pitié et nous ont nourrit.
Nous avons mangé une magnifique salade accompagnée de gratons, de gésiers grillés, d' un magnifique foie gras et bien sur une bouteille de blanc.
Le plat principal fut et non des moindres des cuisses de canard confites grillées servit avec des frites au four.
Voila tout est écrit je me permets à travers ce court message de m'excuser auprès de la colocataire d'Elsa qui a du subir à deux reprises l'alarme incendie déclenchée par la cuisson des cuisses et l'odeur qui a envahit tout son appartement ainsi que le couloir de l’immeuble.
Bisous a tous et ne vous en faites pas le prochain billet sera le retour de la grande, de l'inoubliable, de la prestigieuse, de la délicieuse Coooooooooooooooooralie !!!!

Les gens normaux, le ski... et moi !

Il y a les gens doués pour le ski, il y a les gens normaux, il y a même les gens pas très doués pour le ski... Et plus loin (beaucoup plus loin) il y a moi ! Je crois bien, sans vouloir m'avancer (...), qu'Elsa est un peu devant moi... Mais toujours derrière les autres !

De toute façon, la journée a mal commencé ! Elle ne pouvait que mal commencer lorsqu'on se lève à 4h15 ! 

La semaine précédente, nous avions, avec un enthousiasme non dissimulé, réservé un forfait pour aller skier dans le Vermont une journée entière. Je me souviens d'ailleurs m'être dit "ça fait quand même pas beaucoup de skier 6 ou 7h"... Mais enfin ! Le prix était chouette, un car venait nous chercher, nous ramenait, nous avions accès aux pistes et au télésièges, tout cela pour un peu plus de 60 $ par personne (40 €). Il nous restait à louer les skis (j'entends encore Elsa nous dire "on a regardé sur internet  on n'a pas compris les prix, mais ils en louent ! T'inquiètes") et manger. La question alimentaire a vite été réglée lorsque, de bon matin (de TRES bon matin) le jour J nous avons, Lauris et moi, rempli nos sacs à dos de sandwich au jambon cru (merci papa !), bananes, barres céréales et autres...

Il ne fallait pas oublier les passeports, n'oublions pas que nous devons (ENCORE ???) passer la frontière américaine. Nous arrivons à l'heure au point de RDV et observons que les gens qui entrent dans le bus sont de tout âge, de bonne humeur et ont des skis qu'ils mettent avec soin dans la soute du bus. Il est tôt (6h environ) mais déjà les québécois sont enjoués, ils parlent entre eux, rient, s'extasient sur la formidabilité de la vie... Pendant ce temps-là, Elsa et Morgane terminent leur café, en silence et Lauris se prépare à dormir... Tout y est, le masque pour les yeux, les boules quiès, le petit coussin ! Je prends mon MP3 et espère que je vais, moi aussi, pouvoir finir ma nuit !

Nous avons un guide... Peut-être venait-il de terminer une carrière comme humoriste, il enchainait les blagues ... Et la fatigue aidant, on l'a trouvé sympa et on a ri de bon cœur. Avant de nous laisser profiter du voyage (autrement dit dormir), le guide nous explique qu'il nous faudra nous arrêter aux douanes et très certainement descendre. Nous sommes avisés et nous partons direction une journée de ski dans le Vermont !

Quelques dizaines de kilomètres plus tard, le guide reprend son micro pour nous préciser que "si vous avez des agrumes comme des oranges (merci pour le cours de diététique "qu'est-ce qu'un agrume ?") mangez-les parce que les douanes vont vous les confisquer sinon"... Outre l'odeur de mandarine qui a immédiatement envahit le car, je crois que nous étions les seuls (Elsa, Morgane, Lauris et moi) que la précision a laissé perplexe... J'ai du louper le site internet qui nous explique comment détourner un bus avec une orange bien mûre et un cure-dent...

Arrivés à la frontière, le guide demande s'il y a des "non canadiens" dans le bus... 6 petites mains se lèvent et on se fait remarquer... Bien sûr ! Le guide nous demande de sortir en premier car nous devons avoir un visa pour passer la frontière, ce qui n'est pas nécessaire quand on est canadien. Tandis que nous perdons du temps aux douanes, tous les canadiens nous attendent patiemment dans le bus et nous sortons, tranquilles, munis de notre visa valide... Nous entendons alors le guide, de l'autre côté de la rue nous crier avec enthousiasme "allez, allez". Nous pressons le pas et le guide adresse un petit mot aux canadiens du bus "Bon... Comme les français sont revenus, nous n'aurons pas de place supplémentaire... Tant pis !!" Ah... Quel comique !

La route se déroule sans péripétie (je passe l'épisode où on s'est perdu en cherchant les pistes !!) et nous arrivons enfin à bon port (ou plutôt à bonne piste mais bon...). Nous descendons du bus, tout le monde continue de me regarder bizarrement. Ah oui, j'ai oublié de préciser que, pour faire la route en bus, j'ai mis une ravissante petite jupette violette par-dessus un legging, ce qui me permettait d'être confortable (mon pantalon de ski étant bien évidemment dans mon sac à dos entre la banane et l'agrume... Non je déconne, je suis pas folle, je vais quand même pas aller aux USA avec une orange dans le sac !). Bref, les gentils québécois se demandent si je suis une véritable pro du ski (à tel point que je me mettrais jamais les fesses par terre) ou si je suis un peu mongole (je crois qu'ils penchent pour la seconde solution entre nous...). 
Reprenons ! Nous sortons du bus, prenons nos pass et demandons en toute inconscience (je vous la fais en français je suis brave) "où peut-on louer des skis ?" C'est à ce moment-là que j'ai su que cette journée n'était pas la mienne, que demain ça irait mieux ! Nous nous sommes fait dire que la location de ski se faisait dans le village bien plus bas mais qu'on pouvait toujours aller voir dans le chalet. 

Aussitôt dit aussitôt fait ! Nous poussons une porte et devant nous se dresse un mec à l'air tout à fait décontracté en train de raboter des skis (enfin, je présume, j'ai pas véritablement suivi le cours de réparation des skis !). YOUPI !!! Une grande plaque plastifiée indique les prix, à la journée, à la demi-journée... Jusque là tout va bien. Il y a une (grosse) différence de prix entre la location "with helmet" et la location "without helmet"... Lauris se risque à un mémorable "what is a helmet ?" Et là le mec qui a certainement dû nous prendre pour des gros pigeons nous montre un truc derrière lui... On se retourne et là ???

Une montagne de casques !!! Après avoir ri comme des gros touristes on lui indique "without helmet !". Entre nous... Il a du se dire qu'on ferait bien d'en prendre quelques-uns des helmets, parce qu'on n'a pas l'air bien doués ! finalement, il a eu pitié de nous et nous a loué des skis en nous disant qu'on avait bien de la chance qu'il ait toutes nos tailles !

Nous sommes partis fièrement et arrivés sur la neige, Morgane (qui a son chamois de bronze officiellement mais qui a le chamois d'or... que dis-je de platine, dans nos coeurs) et Lauris enfilent vaillamment leurs skis... 

C'est à ce moment-même que se sont formées les équipes !!! Elsa et moi on s'est regardé d'un air tout à fait désemparé et on a dit "Maintenant ??? Là tout de suite ???". Si ça parait logique à tout le monde, pas à nous, on s'attendait peut-être à avoir un cours théorique ou un petit café avant de débuter mais non... Juste l'enfilage des skis. 

Il a fallu rejoindre le télésiège... Bon, je relativise, rejoindre le télésiège ça va... MAIS AVEC LES SKIS... ça va pas du tout. Le stress monte et je commence à dire que jamais je n'y arriverai, que je suis une quiche pendant qu'Elsa arrive à les rejoindre après quelques chutes. En tentant de me relever (ben oui... je suis tombée à force de râler toute seule) je me coupe le doigt sur un des skis et là c'en est trop, j'ai pas commencé que j'en peux déjà plus, Lauris crie tout au fond des trucs incompréhensibles du style "bouges-toi, restes pas au milieu, allez dépêches-toi, mais arrête de tomber, ohlala elle est nulle...". 

C'est là que j'ai décidé que c'était le bon moment pour secouer mon doigt plein de sang lâcher mes bâtons et me mettre à pleurer. Morgane arrive totalement adorable en se disant certainement "on n'est pas dans la merde" mais reste absolument délicieuse. Je fais un effort surhumain pour me relever et arrive tant bien que mal à monter sur le télésiège avec Lauris. 

Elsa et Morgane sont quelques télésièges devant nous et je me mets à pleurer à chaudes larmes en expliquant à Lauris que j'ai peur, j'ai vraiment peur, je suis mouillée, je saigne... Bref, à part un haïtien, personne ne peut être plus malheureux que moi ! Comme Lauris est d'une patience d'ange il me répond "MAIS ARRETE DE CHIALER C'EST PAS POSSIBLE" alors bien sûr je continue pitoyablement à pleurer pour rien et il commence à crier "BEN VAS-Y PLEURE OHLALA". 

Nous continuons à monter, monter, monter, je continue de pleurer, pleurer, pleurer... C'est pathétique, plus on monte plus j'ai peur et plus je chiale... Entre deux sanglots j'explique à Lauris que je vais pas y arriver à sortir du télésiège... Il me dit que si, que je n'ai qu'à tracer tout droit. Évidemment, je suis tombée par terre moinsd'un quart de seconde après que mes fesses aient quitté le télésiège et j'ai décidé de continuer à pleurer...

J'ai passé les 3/4 de mon temps à me jeter par terre dès que j'avais peur (c'est à dire environ tous les 20 mètres) pendant que j'entendais Lauris alterner entre les "allez courage mon amour" et les "mais putain arrête de tomber merde"... et que des enfants de 3 ans me doublaient en faisant des choses impensables avec leurs skis... Dieu que le monde est injuste !

Finalement nous l'avons faite la descente, c'était une descente à 3 500 mètres et j'ai mis un truc comme 2h30. Pour tout vous dire, Elsa a été meilleure que moi (pas bien difficile me direz-vous) et Morgane et Lauris nous ont supportées pendant toute la durée de la piste... Ou presque. A la dernière descente, je n'avais plus rien, plus de larmes, plus de fesses, plus de patience, plus envie... Nos skieurs professionnels ont décidé de continuer sans nous pendant qu'Elsa et moi nous allions nous encourager. 

Enfin, les derniers mètres se sont fait dans la douleur, nous avons bien failli déchausser mais comme on a quand même un minimum de fierté, nous n'avons pas déchaussés avant la vraie fin de la piste, nous nous sommes jetées dans le chalet, avons enlevé ces chaussures de skis totalemnt insupportables et avons lu des magasines le reste de la journée en buvant du thé !!!

Comme si cette journée n'avait pas été assez déprimante, nous avons eu droit aux fous rires des québécois lorsqu'on est rentrés dans le bus... L'un d'entre eux nous a dit "alors vous avez fait une ou deux pistes ?"... Ben juste une... Et Elsa a même eu droit à son voisin qui lui a montré les photos de sa fille (qui avait pas plus de 10 ans) en lui disant, "tu veux voir ce que c'est que skier ???"

Merci les gars !!!

Je vous laisse quand même avec la vue du paysage qui était à couper le souffle. J'espère ne plus jamais revoir cette vue de ma vie !!!!!


La nuit blanche à Montréal






Montréal est une ville qui bouge, il y a tout le temps un truc à faire. Notre dernier truc à faire ? La nuit blanche à Montréal, qui s'est déroulé la nuit du samedi 27 février.

Le concept est simple, pour cette nuit-là, les métros sont ouverts toute la nuit, il y a des bus spéciaux qui relient tous les quartiers de Montréal. Tous les endroits ou presque de la ville préparent des aminations diverses et variées. Il y a de très nombreuses choses à faire, des initiations à la danse, des chanteurs, des spectacles de rue, des attractions foireuses style fête foraine... Bref, il y en a pour tous les goûts !


Durant cette nuit blanche (qui a commencé à 16h...) nous avons suivi l'espoir fou de réaliser tout ce dont nous avion rêvé, Lisa et moi. Nous avions tout prévu, des bus à prendre, jusqu'aux horaires de chaque attraction qui nous faisait tant envie !


Une joyeuse bande de potes (dont la cousine fait évidemment partie, pour ceux qui se poseraient la question) nous a suivi sans trop poser de questions, même si nous en avons perdu en chemin tout au long de cette nuit. Il faut bien dire que certaines attractions ont laissés certains plus que septiques...


Allez, c'est parti pour une nuit marathon. Au-delà des activités, la ville était en pleine effervescence, nous avons commencés par nour promener sur le vieux port, histoire de contempler (pour la millième fois) Montréal de l'intérieur.


Depuis le temps qu'on nous parle du sirop d'érable (que je n'ai toujours pas goûté... honte à moi) et des cabanes à sucre, nous nous sommes dit qu'il était temps de goûter une tire d'érable. En fait, une sorte de sirop d'érable épais est versé sur la neige et il faut l'enrouler autour du bâton pendant que ça refroidi. Ce moment simple nous a procuré à tous une immense joie et aussi de nombreux fous rires. C'est extrêmement sucré, ça dégouline, certaines "tire" sont bien plus belles que d'autres... Bref, de toute façon il nous en fallait peu alors ! Sachez que Lauris a croqué dedans, et l'a fini à la vitesse de l'éclair ("eh, mais c'est vachement bon") ! Lisa a été quasi obligée d'en acheter une ("allez, t'es chiante à la fin, tu l'achète c'est bon pour 2 $ tu vas pas chialer") et l'a jetée assez rapidement en déclarant "c'est bien ce que je pensais : c'est dégueulasse". Elsa a été polie (comme toujours d'ailleurs, Elsa est un véritable modèle pour nous de toute façon) et l'a mangée. Morgane (la copine d'Elsa venue la rejoindre pour des vacances) l'a rapidement jetée et moi qui n'aimais pas mordre dedans, et qui a toujours sucer les sucettes, je l'ai gardé pendant au moins 2 heures ! J'ai fini par la jeter lamentablement. Je crois, en tout cas, que le goût de cette tire ne quittera pas mon palais d'ici des lustres. Nous avons tous fini par en conclure qu'avec une sucette tu pouvais soit enrayer la faim en somalie, soit sucrer ton café pendant au moins 1 an... Chacun ses priorités que voulez-vous !


Lisa et moi en avons rêvé pendant des heures durant, assises patiemment en cours devant le prof. "Un labyrinthe géant... ça va être génial, on va trop s'éclater". Que nenni. Le labyrinthe géant était loin de l'être et on n'a même pas réussi à se perdre. Il faut dire que les québécois ont un sens du labyrinthe qu'il nous tardait de découvrir... C'est chose faite... Et c'est pas joli joli. Voici les instructions que l'on nous a donné en entrant dans ce labyrinthe : " Vous n'avez pas le droit de courir, de flâner (c'est quand même balo ça), de crier (et j'en passe) et comme la neige a fondu, ça a fait des grosses mares d'eau. Mais ne vous inquiétez pas, si la mare est recouverte c'est que vous pouvez passer, si elle est laissée telle qu'elle, c'est que c'est pas le bon chemin. Si vous êtes perdu, regardez les couleurs au fond de l'allée, ils vous indiqueront la bonne route." Déjà qu'il y avait une chance sur mille qu'on se perde... Notons au passage l'utilisation à outrance du verbe "flâner" par les québécois. Ici, presque partout où l'on va, un petit écriteau nous itnerdit de "flâner"... C'est un peu triste quand même !



Bref, le labyrinthe étant terminé en deux coups de cuillère à pot (je me remet aux expressions françaises, notre retour est pour bientôt) alors que nous avions prévu 1h, nous avons fait un tour de la grande roue ! Elsa ne l'a pas faite avec nous, préférant nous abandonner parce qu'elle a peur du vide et que c'est une petite nature (ceci est ma petite revanche ma cousine que j'aime, et tu devras la subir sans me contredire !). Si on avait, au contraire, prévu un quart d'heure pour faire un petit tour, c'était sans compter la gentillesse des québécois qui nous ont laissé faire... 7 tours de la grande roue (sans compter le tour pendant lequel la roue se remplie, et le tour pendant laquelle elle se vide).
C'est-à-dire qu'à la fin, on se demandait s'il y avait des caméras cachés, s'il fallait qu'une bonne âme se dévoue en sautant histoire de montrer que la grande roue ça suffit, ou s'il allait falloir qu'on tipse (donne un pourboire pour ceux qui auraient la mémoire courte sur les coutumes des québécois) un gars pour qu'il nous laisse sortir ! Bon, au moins on en a eu pour notre argent (ah ben non... c'est gratuit !).



Après tant d'épuisement, nous sommes allés boire un café à Starbuck. Toute cette agitation méritait bien un peu de repos. Et il faut dire qu'il nous manquait quelques adresses pour continuer la soirée, nous avons donc affiner la planification de la soirée ! Nous sommes ressortis à la nuit tombée (c'est la nuit qui tombe vite, et pas nous qui sommes sortis au bout de 3 plombes...) nous sommes passés devant un spectacle super sympa qui mettait en scène des gens qui sautaient sur un trempoline. Mais c'est qu'il sautaient super haut !!! Bref, comme toujours, un moment sympa !




Nous avons ensuite attendu avec une grande impatience le feu d'artifice, qui était mon moment préféré de la soirée ! Enfin dans ma tête, parce qu'en vrai, c'était un feu d'artifice un peu "plate" comme ils diraient ici. On aurait un peu dit que l'artificier avait écouté son gamin en le préparant "et là... du bleu ! Et puis après pleins de vert ! Et puis à la fin un peu de blanc !!!". Mais enfin, c'était quand même cool, et puis tout ça gratuitement, on va pas non plus faire les difficiles !



Nous sommes aussi passés, en allant faire une pause pipi, devant un cracheur de feu et devant ce monsieur... Qui manipulait un bâton avec du feu aux 2 extrémités ! Téméraires ces québécois !




Le temps se faisait long, il faisait un peu froid et nous nous sommes dit que nous aimerions bien boire un coup quelque part... Mais où !! Comme nous ne trouvions rien, on s'est dit qu'on boirait une petite bière (la bière encore la bière toujours la bière...) en marchant ! Mais le fait est qu'ici, la consommation d'alcool sur les lieux publics est interdite (comme en France en fait) mais eux, ils ont une petite nuance ! Tant qu'on ne reconnait pas que la bouteille que l'on boit est une bouteille d'alcool, on peut la boire ! Dingue, cet esprit d'interprétation qu'ils ont ! Bref, un sachet autour de la bouteille de bière et le tour est joué ! Les 3/4 des gens dans la rue, qui sont des jeunes, ont donc tous un "truc" à la main, complètement indéfinissable, des bouteilles coloriées, dont on a arraché les étiquettes, dans des sacs plastiques, dans des sacs en papier... Enfin, la consommation d'alcool sur les lieux publics bat son plein !

En y repensant c'est un peu pitoyable parce que sur le sachet, il y avait des grappes de raisin, ça faisait encore plus alcoolique en fait... Enfin, c'est pas grave parce que c'est Lisa et pas nous qui sommes sur la photo (je t'aime Topi, pardonne-moi !).



L'activité suivante était attendue par beaucoup d'entre nous ! Du gospel ! C'était vraiment super sympa, exactement ce à quoi on s'attendait ! Parfait ! Certains n'ont pas profité du gospel et sont partis avant, car ils avaient un autre planning !



Nous nous sommes ensuite dirigés vers l'activité suivante qui était... Initiation au rock (la danse) ! Et c'est là que nous en avons perdu quelques-autres). L'ambiance était vraiment dingue ! Il y avait dans une toute petite salle du rock des années 50 à fond, pendant que des gens dansaient, des mecs avec des bananes en guise de coiffure (pas le fruit la banane hein !)et des nanas en collants noirs et jupe qui vole... Enfin, c'était exactement ce qu'on voyait !! Il faut dire qu'à ce momnt-là, il doit être un truc comme 23h passé, nous avons toute la journée dans les pattes et nous sommes hystériques pour rien (ce qui nous arrive souvent en y réflechissant bien). On s'est donc précipités en attendant que le prochain cours débute, complètement ahuris par l'ambiance ! Notre cours a débuté et nous avons pu apprendre quelques pas de danse (on se souviendra longtemps des noms donnés aux positions diverses... Ce qui fait que quand je dansais avec Lauris d'un coup on se regardait dans les yeux et on disait "la statue !" et hop !!!!) C'était vraiment très fun, même si, il faut bien l'avouer, il faut savoir se lâcher un peu, sous peine d'être extrêmement compléxé et de ne pas vouloir aligner 3 pas !

Quel grand moment !

En allant au cours de rock on était passé devant un bar qu'on a toujours voulu essayer avec les autres et pour cause ! C'est un bar ambiance saloon avec un taureau mécanique !!! Nous étions tellement surexités après le rock qu'il ne nous a pas fallu 10 secondes pour crier en pleine rue "oh oui oh oui, on y va !!!" Nous avons donc terminés notre soirée sur un taureau mécanique (dont mon passage a laissé des bleus sur mes cuisses) ! C'était mémorable !!! Et je tiens à remercier tous les participants :


Lauris a chevauché sans peur, comme un homme, vêtu de ses chaussettes Tommy Hilfinger et de son courage qui n'a d'égal que son aplomb ! Lauris était beau, Lauris a su dompter la bête... Avant que la bête ne le dompte... Mais au final, ne rêvons-pas... On est tous tombé !

Elsa était concentrée, Elsa était complètement en adéquation avec l'animal en plastique. Elsa n'a eu qu'à lancer un de ses regards à l'homme qui contrôlait la bête pour qu'il lance le sauvage taureau blotti sous les fesses de la téméraire cousine.



Lisa est mon amie ! Lisa n'a peur de rien et Lisa a de très (très) belles chaussettes qui reflètent bien cet état d'esprit qui fait d'elle une aventurière hors pairs. Lisa avait également un merveilleux rouge à lèvre rouge (mais rouge hein !) et s'est mordillé les lèvres avant de chevaucher vaillamment cette bête, créée pour faire tomber toutes les belles blondes qui lui passeraient dessus !



J'ai aussi chevauché la bête, avec beaucoup d'humilité (j'aime bien ce mot, c'est pour pas dire que j'étais absolument terrorisée par ce gros morceau de plastique qui allait m'envoyer valser 2 secondes plus tard !) Remarquez aussi qu'avec Lisa on est soeurs de chaussettes !
Cette soirée s'est terminée à la sortie de ce bar qui nous a valu de très gros fous rires. Morgane n'a pas pu grimper sur le taureau électrique (elle en avait le courage pourtant) et c'était bien dommage parce que j'aurais bien aimé dire qu'elle aussi elle était belle sur cette bête indomptable... Mais je lui dis quand même maintenant ! Elle est trop mignonne Morgane, surtout quand elle essaie de m'apprendre à skier... Mais ça, c'est une autre histoire !
On vous aime !